Après une ou deux nuits où le thermomètre a effleuré les -10°C, ce qui ne manquera pas de faire dire aux mauvaises langues que la Lorraine c'est la Sibérie, la neige est venue.
La petite couche fine que l'on pouvait voir au lever du jour s'est épaissie… un peu… mais pas assez ! On en redemande. De beaux gros flocons comme ceux-ci qui ne perturbent même pas not' poilu qui en a vu d'autres !
Le clocher moucheté continue de jouer à cache-cache derrière les fils électriques qui ornent le village comme des guirlandes sur un sapin de Noël, comme les toiles d'araignées sur mes bibelots.
Bah, et pis, c'est joli, en fin de comptes !
"De beaux flocons qui ne perturbent pas ce poilu qui en a l'habitude"! Pas comme en Normandie : 3 flocons, -7 la nuit et c'est le pôle nord!!
RépondreSupprimerE
J'aime décidément ton thème de l'église et des fils.
RépondreSupprimerLa Lorraine, disons que c'était la Sibérie, et elle conserve sa réputation... il y a encore un siècle, les hivers n'avaient pas trop à envier à ce qui se vit au Québec de nos jours... mais sur des périodes beaucoup plus courtes, là était toute la différence...
Mais j'aime cette lorraine "sibérique" en hiver, "saharique" en été. Continentale, quoi...
Dans ma longue vie lorraine, j'y ai connu effectivement des hivers sibériens (février 56 est un des plus mémorables) et de étés caniculaires (juste 20 ans plus tard), et, dans la mesure où j'ai un toit, un bon chauffage et un bon manteau, je les préfère aux hivers mous qui n'en finissent pas de finir... et me font davantage grelotter !
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