lundi 30 mai 2011
vendredi 27 mai 2011
Pont-à-Mousson : abbaye des prémontrés
jeudi 26 mai 2011
Toul- La Michonnette
Dans des temps si anciens que probablement je n'étais pas encore née, la Michonnette était, au pied de la porte de Moselle, un joli jardin public comme en témoigne une carte postale ancienne éditée dans le livre "Toul et le Toulois en cartes postales" de Gérard Howald.
Jean Bondois, spécialiste de l'histoire de Toul, a raconté dans l'édition du 13 juin 2010 de l'Est républicain, que cet espace fut destiné à recevoir les gravas qui encombraient les rues de la ville après les bombardements de la guerre de 39/45. L'ER avait titré cet article '"une ville sous la Michonnette".
Devenu terrain vague à deux pas des silos et de la Moselle canalisée, cet espace fut bientôt utilisé comme parking. On s'y salissait les chaussures et le bas de caisse de sa voiture dans une boue blanche due à la grouine mouillée, mais on y trouvait toujours de la place, même si bus et camions utilisaient la partie opposée à la ville pour y passer la nuit, voire davantage. La nouvelle municipalité (socialiste) élue en 2001 décida de faire un petit geste pour les non toulois qui se rendaient à Toul pour travailler ou consommer et goudronna une large bande centrale. Ce n'était pas la panacée, puisque les voitures devaient encore se mettre dans la boue et que la largeur de la bande goudronnée eut pour conséquence la diminution conséquente du nombre de places, les autos sur la troisième rangée risquant d'être bloquées. Seuls ceux qui sortaient tard du travail, plus sûrs de pouvoir en sortir, osaient s'y aventurer.
Les camions et bus furent interdits. Les colonnes de tri déplacées, ce qui permis de gagner quelques places.
Bref, c'était quand même un foutoir sympathique, même s'il m'est arrivé de ne pas y trouver de place et de me plaindre de ce que les automobilistes prenaient leurs aises en ne serrant pas suffisamment leurs véhicules les uns contre les autres.
Finalement, il a été décidé d'aménager cet espace et d'y créer un parking digne de ce nom. Sans doute y perdra–il toute sa rusticité mais Toul y gagnera en accessibilité si réellement, comme promis, la capacité d'accueil y est augmentée.
D'ores et déjà, on y a installé des grands lampadaires dont la hauteur rivalise avec les perspectives sur la cathédrale. On a aménagé dans un premier temps, côté ville, au pied des deux vieux marronniers (vestige du petit jardin ?) des places pour handicapés.
L'hiver a passé pendant lequel plus d'un s'est accroché le pare-choc sur les plots provisoires destinés à protéger les lampadaires.
Les beaux jours revenus, les travaux ont repris, destinés dans un premier temps à réhabiliter le fossé des fortifications et à y créer un chemin comparable à celui qui longe les remparts au pied de la cathédrale. Excellente initiative ! Pour ce faire, on a vidé les fossés de leur eau (qui ne provient pas comme certains veulent bien le croire de l'Ingressin, mais du ruisseau de Franchemare) et une grosse pelleteuse est venue dégager la muraille. La pelleteuse s'est enlisée dans la boue vaseuse noire sous le regard ironique des hérons du coin qui trouvent dans les flaques résiduelles quelques ablettes argentées à se mettre sous le bec.
Jean Bondois, spécialiste de l'histoire de Toul, a raconté dans l'édition du 13 juin 2010 de l'Est républicain, que cet espace fut destiné à recevoir les gravas qui encombraient les rues de la ville après les bombardements de la guerre de 39/45. L'ER avait titré cet article '"une ville sous la Michonnette".
Devenu terrain vague à deux pas des silos et de la Moselle canalisée, cet espace fut bientôt utilisé comme parking. On s'y salissait les chaussures et le bas de caisse de sa voiture dans une boue blanche due à la grouine mouillée, mais on y trouvait toujours de la place, même si bus et camions utilisaient la partie opposée à la ville pour y passer la nuit, voire davantage. La nouvelle municipalité (socialiste) élue en 2001 décida de faire un petit geste pour les non toulois qui se rendaient à Toul pour travailler ou consommer et goudronna une large bande centrale. Ce n'était pas la panacée, puisque les voitures devaient encore se mettre dans la boue et que la largeur de la bande goudronnée eut pour conséquence la diminution conséquente du nombre de places, les autos sur la troisième rangée risquant d'être bloquées. Seuls ceux qui sortaient tard du travail, plus sûrs de pouvoir en sortir, osaient s'y aventurer.
Les camions et bus furent interdits. Les colonnes de tri déplacées, ce qui permis de gagner quelques places.
Bref, c'était quand même un foutoir sympathique, même s'il m'est arrivé de ne pas y trouver de place et de me plaindre de ce que les automobilistes prenaient leurs aises en ne serrant pas suffisamment leurs véhicules les uns contre les autres.
Finalement, il a été décidé d'aménager cet espace et d'y créer un parking digne de ce nom. Sans doute y perdra–il toute sa rusticité mais Toul y gagnera en accessibilité si réellement, comme promis, la capacité d'accueil y est augmentée.
D'ores et déjà, on y a installé des grands lampadaires dont la hauteur rivalise avec les perspectives sur la cathédrale. On a aménagé dans un premier temps, côté ville, au pied des deux vieux marronniers (vestige du petit jardin ?) des places pour handicapés.
L'hiver a passé pendant lequel plus d'un s'est accroché le pare-choc sur les plots provisoires destinés à protéger les lampadaires.
Les beaux jours revenus, les travaux ont repris, destinés dans un premier temps à réhabiliter le fossé des fortifications et à y créer un chemin comparable à celui qui longe les remparts au pied de la cathédrale. Excellente initiative ! Pour ce faire, on a vidé les fossés de leur eau (qui ne provient pas comme certains veulent bien le croire de l'Ingressin, mais du ruisseau de Franchemare) et une grosse pelleteuse est venue dégager la muraille. La pelleteuse s'est enlisée dans la boue vaseuse noire sous le regard ironique des hérons du coin qui trouvent dans les flaques résiduelles quelques ablettes argentées à se mettre sous le bec.
(À suivre !)
(Photos du 24 et 26 mai 2011)
mercredi 25 mai 2011
mardi 24 mai 2011
Moulin de Villevaux
Pourquoi appeler "Petite Suisse Lorraine" cette charmante vallée de L'Esch ?
Juste en amont de Gézoncourt, le moulin de Villevaux y est un endroit charmant et paisible, en dehors du temps. Propriété du conseil général 54 qui s'empresse de ne rien (?) y faire ce qui est finalement "tant mieux", à part peut-être pour le moulin lui-même.
La rivière, une des rares "première catégorie" du coin, est empoissonnée chaque année en truites (d’élevage) balourdes qui ne passeront pas le printemps sans finir dans la musette de quelque pêcheur du coin.
Juste en amont de Gézoncourt, le moulin de Villevaux y est un endroit charmant et paisible, en dehors du temps. Propriété du conseil général 54 qui s'empresse de ne rien (?) y faire ce qui est finalement "tant mieux", à part peut-être pour le moulin lui-même.
La rivière, une des rares "première catégorie" du coin, est empoissonnée chaque année en truites (d’élevage) balourdes qui ne passeront pas le printemps sans finir dans la musette de quelque pêcheur du coin.
Ceci n'est pas un chardon lorrain mais un Cirse commun (Cirsium vulgare).
(Photos du 22 mai 2011)
Humour gargouillesque à la cathédrale de Toul
Pour ceux qui aiment les gargouilles et en réponse aux commentaires mis sur mon précédent billet, voici une gargouille située juste sous les toits de la cathédrale de Toul sur le flanc sud de celle-ci.
Sculptée après la dernière guerre sous l'égide de l'architecte Bortolozzi qui dirigea la reconstruction de l'édifice après sa destruction, elle représente un prêtre, bien connu des Toulois, qui aimait les femmes et l'argent…
Sculptée après la dernière guerre sous l'égide de l'architecte Bortolozzi qui dirigea la reconstruction de l'édifice après sa destruction, elle représente un prêtre, bien connu des Toulois, qui aimait les femmes et l'argent…
Quant aux religieux et bourgeois représentés dans le cloître et dont j'ai mis les images ici, il est évident que leur tonneau ou cruchon ne contenait pas de l'eau !
(Photo du 27 octobre 2009)