vendredi 30 octobre 2009

Gargouille (3/23)

Toujours dans le cloître de la cathédrale Saint-Étienne, en faisant le tour dans le sens inverse des aiguilles d'une montre... voici la troisième gargouille, sur la droite.



Je suis "cabot" par la tête, mais j'ai des sabots. Bref, je suis un animal fantastique !

jeudi 29 octobre 2009

Gargouille (2/23)



C'est un sanglier, symbole de la colère, un des 7 péchés capitaux.
Souvent représenté dans les enluminures médiévales, en tant qu'animal domestique.

mercredi 28 octobre 2009

Don

En 2005, les Amis des Arts du Toulois participent à la fête du Feu à Vannes le Châtel. Le thème cette année là est le cirque.
Pour cette occasion, chaque membre qui souhaitait participer devait peindre sur un panneau de format standard (60X120) une scène évoquant le cirque et y ajouter un élément sortant du tableau.

Pour ma part, je me suis encombrée d'un balancier ! Cherchez quelle est mon œuvre ?






Ces tableaux, à l'exception de deux que leurs propriétaires ont souhaité conserver, ont été donnés à l'école Pierre et Marie Curie de Toul qui désirait en faire l'acquisition pour orner son hall d'entrée.


Voilà... Moi qui suis incapable de marcher sur une poutre ! (Nulle en gym...)

Gargouille (1/23)

23 gargouilles se "taillent une bavette" dans le cloître de la cathédrale Saint-Étienne. Toul "médisante" se cache t'elle ici ? Peut-être même que la nuit elles descendent de leur corniche pour faire une ronde dans le jardin ? Peut-être que les samedis de pleine lune elles font un feu de joie en son centre ? Pour le vérifier, il faudrait s'y faire enfermer quand après 22 heures monsieur le curé a tourné la clef dans la serrure du vieux portail.
Quoi qu'il en soit, par temps de pluie, elles chantent un cantique mélodieux aux variations harmonieuses.

Je les affectionne particulièrement pour avoir vécu à leurs côtés des moments inoubliables !

Elles m'ont chargée de faire les présentations !

Cette première gargouille (aux pattes avant brisées) est un animal chimérique, sorte d'agneau ou chevreau un peu maigre, aux pattes arrière griffues.

mardi 27 octobre 2009

Le sang des Bourguignons...

A la base, il y a une histoire de guerre très compliquée, où l'on retrouve des Suisses, des Bourguignons, des Autrichiens, des Alsaciens, de traitres Italiens, et surtout, des Lorrains assiégés.

Les Bourguignons dirigés par Charles le Téméraire mettent le siège devant Nancy. Aidé de ses alliés, René II de retour d'Alsace affrontera l'armée de Charles le Téméraire, le 5 janvier 1477.

Croix de Lorraine contre croix de Bourgogne !

Les Lorrains furent victorieux à l'issue de cette dure "bataille de Nancy". On retrouvera quelques jours plus tard le corps du Téméraire au bord de l'étang Saint-Jean gelé. La légende veut qu'il ait été à demi dévoré par les loups, mais ce qui est sûr, c'est qu'il fut identifié par une balafre au visage donnée par un coup de lance mortel. Son corps sera déposé dans une maison actuellement au 30 de la grande rue signalée depuis le 19ème siècle par un pavage sur le trottoir. René II viendra s'y recueillir sur la dépouille de son adversaire.
Les quelques 6 ou 8000 bourguignons tués lors de la bataille seront enterrés sur le site de Notre-Dame de Bonsecours où avait eu lieu une partie des hostilités. Un petit oratoire dénommé "Chapelle des Bourguignons" y sera construit en 1484.

L'emplacement où fut retrouvé le Téméraire se situe aux alentours de l'actuelle place de la croix de Bourgogne, non loin de la Commanderie.


C'est aujourd'hui une place ombragée de platanes et d'arbres plus rares tel un Gingko biloba, agrémentée de pelouses, d'arbustes, d'un bassin et de quelques bancs.
Un aménagement assez bizarre du parking tout autour de ce bel espace vert est réalisé dans les années 80.

Mais surtout, un horrible monument tout en grès rose, totémique, trône au milieu de la place, tel un phallus incongru.

Érigé par souscription en 1928, et dessiné par…. Victor Prouvé !
Des mosaïques pompeuses rehaussées d'or rendent hommage aux Lorrains représentés par un soldat brandissant une croix de Lorraine, on y trouve les blasons des alliés (Alsace et Suisse) et l'inévitable chardon tout frais éclos dans le duché.






Un hommage est rendu aux bourguignons sur le côté et au verso du monument.



En modifiant la carte de l'Europe, la bataille de Nancy eut des répercutions sur le destin de la France dirigée par Louis XI. La date du 5 janvier est revendiquée comme "Fête des Lorrains" par l’Union des Sections Royalistes Lorraines et l'association "Mémoire des Lorrains" dirigée par J.M. Cuny. Une poignée d'indépendantistes tente de se rallier à l'événement.
Drapeaux lorrains, discours, chants "patriotes", feu d'artifice et vin chaud, toute une pompe pour une petite cinquantaine de fans dont certains sont proches des idées du FN, ce qui explique la présence massive des forces de l'ordre !

oOo


La Nancéïde (Liber Nanceidos) de Pierre de Blarru (1518), retrace l'histoire de la bataille de Nancy.
L'exemplaire de la bibliothèque diocésaine est merveilleusement illustré de xylographies ; il en existe aussi un manuscrit enluminé au Musée Lorrain.

dimanche 25 octobre 2009

Coucou (3) !

Toul - 12 septembre 2009


Place Stan' - 10 octobre 2009


Place Stan' - 11 octobre 2009
(Les jours se suivent et ne se ressemblent pas !

Interlude



Je fournis volontiers les explications à qui ne comprend pas :
... Apache... Interlude...






Images au hasard, Nancy, 11 octobre 2009

samedi 24 octobre 2009

Luciole retrouvée !


Ben oui, qu'elle est mignonne et bien jeunette !

Mais pourquoi s'est-elle éteinte dans mon billet ? Encore une fausse manœuvre !

ffff (Valérie Lehoux Telerama n° 3084 - 21 février 2009)

"Un premier disque qui nous intrigue et nous séduit d'emblée, il n'en pousse pas chaque semaine au fond des bacs de disquaire. Celui de Luciole est bien de cet acabit : il a le charme frais de la nouveauté et l'élégance discrète des chansons soignées qui ménagent leurs surprises de rimes, sans pour autant chercher à épater. Sans frime.

Elle aurait pourtant de quoi briller, cette jeune femme de 22 ans venue du slam et pour qui l'écriture semble une seconde nature. Par chance, elle ménage ses effets et elle pèse ses mots, contrairement à tant d'autres rimeurs convaincus d'être animés par une irrépressible force poétique... Chez elle, au contraire, le verbe parlé ou chanté sait se faire léger, jamais démonstratif, parfois même discret. Et pour chanter le désir, elle s'amuse à tordre la grammaire, inventant une syntaxe éloquente et suggestive à la fois.

« Je te chair, Tu me bouche, Tu me clavecin, Je te touche. [...]Je te perpendiculaire, Et tu m'horizontale. » Il n'y a guère ici que l'interprétation qui soit parfois inutilement surjouée - défaut de jeunesse, sans doute. Pour le reste, on applaudit : sur des mélodies de Dominique Dalcan qu'on a rarement connu si inspiré, ces Ombres de slam et de chanson mêlées s'avèrent joliment lumineuses.

vendredi 23 octobre 2009

Un sourire...

Toul, cours de la Maison de Bossuet. Accueil chaleureux !

(20 septembre 2009)

jeudi 22 octobre 2009

fff

(festival faussement festif)


Les festivals, c'est sympa, mais moi, ça me pose problème gravement existentiel : on ne peut pas tout voir, alors faut choisir, et moi, je ne sais pas choisir ! Du coup, je vois un peu tout et/ou je ne vois rien !

Et pis, y a du monde partout et je n'aime pas la cohue ! Alors, il me faudrait un festival rien que pour moi, avec que des trucs que je saurais que ça va bien me plaire !

Ha ! Non…? Ça n'existe pas ?

Bon, ben, tant pis, j'affronterai les foules et je continuerai à ne rien voir ! C'est dur, des fois, la vie !

Par exemple, le NJP chaque année à Nancy : dès le printemps, je me gratte la tête devant le programme. L'autre canal : p'têt' ben que oui, p'têt' ben que non ; Poirel : trop sage ; le chapiteau : pas convivial ; le Magic mirrors : les concerts y sont tard et tu ne vois pas bien la scène.

Je me souviens d'un concert à Rennes dans un Magic bondé, et moi, coincée derrière un grand type, je n'ai rien vu de la soirée et j'ai reniflé la fumée de mon voisin. Que des regrets, surtout que c'était Arthur H que j'aime beaucoup et que c'était un cadeau de ma fillotte !

Bref, histoire de dire que j'ai "fait" le festival, je me fais une petite descente à la Pép' le dimanche après-midi.

LA FOULE, cette année encore ! Accès au chapiteau impossible, bien sûr. Nous avons réussi à rentre au Magic mirrors et à nous approcher de la scène où Luciole faisait une prestation bien sympathique. C'est une jeune chanteuse, rennaise, ce qui ne gâche rien, dans la lignée de Camille dont elle est la protégée. E et A étaient allés les écouter à Alençon où Luciole faisait la première partie de Camille… dans une salle qui s'appelle… "La Luciole" !

Une 'tite vidéo pour qui ne connait pas !


Mais dans l'ensemble, l'animation 2009 de la Pépinière était plutôt tristounette, comme le ciel !

Avec un seul jazz band !



Et un groupe timide, par ci par là, peu mis en valeur, sans sono, dans des endroits où le son passait mal !

mercredi 21 octobre 2009

Copié- Collé

Un collage (90X120) ayant les remparts de Toul pour source d'inspiration, réalisé à 4 mains avec Geneviève, à la façon de Matisse (technique, couleurs, graphisme).


Je l'avais utilisé pour l'affiche de l'exposition de 2006 :


Bien sûr, tout le monde aura reconnu "La sortie des eaux" et sa demoiselle coiffée de son chapeau pointu.

mardi 20 octobre 2009

Pile ou face

Cathédrale Saint Étienne de Toul

(2 octobre 2009)

(9 juin 2009)

lundi 19 octobre 2009

Papillon et feuilles

Nancy (23 juillet 2009)


Toul, parking de la Michonnette (15 octobre 2009)


Nancy - Place de la Croix de Bourgogne (10 octobre 2009)

dimanche 18 octobre 2009

La Rédac'

Sujet :
Vous faites visiter votre ville, votre région, à un groupe. Racontez.

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Le jour J est arrivé.

Toul, parking de la Michonnette. C'est avec émotion que j'accède au lieu de rendez-vous. Marie-Claude nous y attend déjà. Neuf heures, les messins arrivent ; Yann en premier, suivi de peu par Stan' au volant de sa chariotte avec à bord Christian et la petite Suzanne. David, qui "co-voiture" avec Carole et ses parents, prévient d'un léger retard, Nicolas doit nous rejoindre en cours de visite ainsi qu'Audrey qui a eu une panne de réveil matin.

Bar de France, Place Ronde. Petit café et présentation rapide. Il y a ceux qui sont déjà des amis, les amis des amis, des gens que je connais peu et des gens que je ne connais pas, réunis ce matin par le miracle du web, "chez moi", à Toul. Auditoire hétérogène : ils sont messins, nancéens, nantais, saintois ; très jeunes, jeunes et un peu moins jeunes.
Expliquer la ville, cela passe par un inévitable exposé géo-historique qui commence aux temps des dinosaures et se termine avec la fermeture de Kléber et le départ des militaires. J'ai préparé mon exposé en me noyant dans une abondance d'informations, mais résolue à simplifier et à ne pas pontifier, j'explique sans notes.
Comme ça…
Comme ça vient…
Comptant sur les questions et connaissances des uns et des autres pour alimenter la discussion.
Je bafouille un peu, je suis probablement trop brouillon, j'oublie la moitié de ce que j'ai à dire ! Je commente mon plan : ici, le mont Saint Michel, "ici, la voie romaine, là, l'Ingresssin…"

Nous partons bientôt à l'assaut de la cité par les remparts, depuis la porte Moselle jusqu'à "l'entrée des eaux", par delà le port. Nous pénétrons dans les rues médiévales par le passage étrange entre les écuries de Bourgogne. Une petite pluie froide et très bretonne menace de faire le trouble-fête, tout comme la porte close de Saint Gengoult !

Mais la journée avait commencé sous des auspices favorables. A la sortie de la cathédrale que j'ai souhaité être l'apothéose, le soleil brille à nouveau dans un beau ciel d'automne dont la lumière donne au cloître et à ses gargouilles toute la magie que j'en attendais.

Collation couleur locale au caveau à Bruley. Sans Nicolas qui n'a pas réussi à nous retrouver ! Nous ne serons donc pas treize à table ! Je ne me suis pas trompée en espérant que le lieu séduirait… les spécialités aussi, hélas arrosées par un vin gris qui n'est pas des meilleurs. Moi qui lutte pour donner au vignoble des Côtes de Toul la réputation qu'il mérite, je suis un peu déçue !

En sortant, tout le monde est unanime pour la promenade digestive au milieu des vergers et des vignes.
Je suis maintenant détendue et parviens même à faire mes deux seules photos de la journée ! Conversation à droite, conversation à gauche, les groupes se font et se défont, au hasard des stations. À Lucey, nous montons jusqu'aux roises puis revenons par le haut de Bruley. La boucle sera fermée après un dernier détour par la hideuse grotte dédiée à Notre-Dame de Lourdes et la chapelle du Rosaire, non dénuée d'intérêt.
Dernière photos de David (qui a dû faire exploser sa carte mémoire !) avant de nous séparer en nous promettant de nous retrouver à la belle saison sur un prochain site lorrain, probablement nord-mosellan. Paul et moi faisons la promesse d'un crochet par Nantes chez les parents de Carole quand nous irons en Bretagne.

De retour à la maison, un étrange sentiment de vide s'empare de moi… Je fonce sur mon ordinateur pour voir les messages et les photos bien vite mis en ligne, conformément à mon attente. Témoignages de satisfaction et remerciements me consolent. Mais je suis surtout particulièrement touchée par la remarque de David : les Nantais sont surpris et ravis de l'accueil que des Lorrains leur ont réservé.

Qui dit que les Lorrains sont froids et réservés ?


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Rendez-vous ici :


J'ai même commandé des travaux... fait dérouler le tapis rouge !


Bien sûr que cette photo n'est pas de moi, puisque je suis dessus !
(Non, pas dans le verger.)


Lucey - Les Vignes l'Évêque.


Je crois qu'ils ont aimé ça :

vendredi 16 octobre 2009

Michel Hachet – Hommage




Michel Hachet, que beaucoup appellent "Docteur Hachet" en rapport à son ancien métier de vétérinaire, vient d'être élu pour sa soixantième année de présidence au Cercle d'Études Locales du Toulois.
Mais s'il accuse 87 printemps, son œil bleu et vif témoigne de son intelligence pétillante et de sa grande capacité à conter avec une rare érudition, mais non sans humour, les connaissances immenses qu'il a entassées dans sa mémoire.
Si l'histoire n'a aucun secret pour lui, il a toujours une anecdote savoureuse à narrer, une précision inédite à ajouter, une phrase énigmatique en latin pour illustrer.
Il est à l' origine de la renaissance du musée de Toul dont les collections avaient péri dans les flammes de l'incendie du palais épiscopal le 21 novembre 1939. Il en est le conservateur bénévole.


Son péché mignon est le dessin. Il croque avec une discrétion relative les personnages des réunions auxquelles il assiste et ses carnets de croquis, répertoriés avec une précision méticuleuse, sont des témoignages uniques de la société touloise. Outre ses croquis, il effectue de jolis dessins à la plume, parfois aquarellés. Il aime à en accrocher quelques uns aux cimaises des expositions des Amis des Arts du Toulois quand le thème est compatible avec ce qu'il appelle modestement ses "croûtes". Ce sont des villages ou des paysages du Toulois ou de Franche-Comté dont il est originaire.

Et même s'il rabote à chaque fois mon prénom, je l'embrasse avec toute l'affection que mérite son bel âge. J'exprime aussi la gratitude que je lui dois d'avoir fait appel à Lupa et à moi pour nous intégrer dans l'équipe du CELT. Les réunions du cercle dans sa vieille maison aux tuiles très bourguignonnes sont des rencontres conviviales… et arrosées du p'tit vin local qui délie les langues et met le rose aux joues.

jeudi 15 octobre 2009

Sculpture et peinture à l'Hôtel de Ville

"On" m'avait bien dit que Toul pourrait se rendre acquéreur d'une des œuvres que Jean-No avait exposées dans le cloître de la cathédrale cet été. J'apprends avec satisfaction mardi dans la presse que le projet a été mis à exécution et que l'une des sculptures a été placée au premier étage de la mairie, près de la salle du conseil.

Elle est en arrière-plan sur cette photo prise le 10 juillet dernier :


Un détail de cette œuvre et d'autres photos sont ici.

J'espère que cette acquisition présage un enrichissement artistique de la ville où les sculptures brillent par leur absence.

Cet événement me réjouit d'autant plus que la sculpture de Jean-No va cohabiter avec 2 œuvres dont je suis cosignataire avec Christian Clément et Geneviève Dalier !

- La première, "Toul jeu d'eaux", est un triptyque sur Toul réalisé en 1999 et présenté pour la première fois lors de l'exposition pour la sortie du livre "Gargouilles du cloître de la cathédrale de Toul" dans la salle de l'hôpital du Saint Esprit, rue du général Gengoult.


Le triptyque est maintenant en bonne place dans l'entrée de l'Hôtel de Ville.

- La seconde avait été commandée par la municipalité pour la commémoration de l'entrée d'Henri II à Toul le 12 avril 1552. C'est un très grand panneau qui a été installé ans l'escalier d'honneur.
Les quelques photos dont je dispose sont de très mauvaise qualité (la fresque est impossible à photographier sur place !). Merci à Photoshop d'avoir permis quelques améliorations de mes (moches) clichés scannés !







Quant au bureau de Madame la Maire, il est orné de tableaux que quelques Amis des Arts lui ont aimablement prêtés, à sa demande . J'estime pour ma part qu'elle aurait pu faire l'effort d'en acquérir l'un ou l'autre, aussi il n'y a pas d'œuvre de MamLéa dans le bureau du premier magistrat de Toul !