Et j'ai refermé la porte en poussant un gros soupir de soulagement parce qu'il y a des endroits d'où on est plus content de sortir que d'entrer… et parce que le nuage de Tchernobyl ne s'est pas arrêté à la frontière. Bon, je n'ai pas l'habitude de faire ici des confidences : comprendra qui pourra !
Ici aussi, les fils divaguent.
Les employés de la ville s'affairent activement aux plantations saisonnières. Ici, Place Ronde, ils ont eu pour tâche bizarre d'installer des parapluies (en rouge et noir) sur le massif. Est-ce pour protéger les fleurs du jet d'eau central ou de la pluie ? Ont-ils peur d'être au chômage en n'ayant rien à faire en cas de saison pluvieuse ? Ou vont-ils planter là quelques cactus ?
En cas de mauvais temps fera-t-on couarail, bien à l'abri au milieu de cette place emblématique ?
(À suivre !)
Au musée cet après-midi. Tout le monde est en émoi.
Ce magnifique objet non identifié vient d'atterrir sur la dalle de béton qui lui a été coulée tout exprès dans la cour du musée. Atterrissage qui ne s'est pas fait en douceur puisque l'objet s'est brisé en atteignant le sol. Ce n'est pas catastrophique en soi puisque la cassure s'est faite (à peu près) à l'emplacement des anciens joints… qu'il n'y a plus qu'à restaurer.
Moins heureuse est l'initiative des services techniques de karcheriser l'objet… quand on sait que ce genre de traitement détruit la pellicule d'altération naturelle de la pierre calcaire qui en protège la surface de la corrosion. Un simple traitement anti-mousse aurait suffit ! Le conservateur était furax mais conscient que l'enfer est pavé de bonnes intentions.
Cet objet mal identifié est un don de particuliers au musée (merci à eux). Il proviendrait peut-être de la cathédrale, mais rien ne le prouve. Pour sa nature, les spécialistes hésitent entre un puits ou des fonds baptismaux dont il manquerait la vasque.
il n'y a pas que les fils qui divaguent.
RépondreSupprimerFrancis