lundi 11 mai 2009
En forêt entre Sexey et Pont-Saint Vincent !
Le vallon Sainte Anne est bien joli. On tourne à gauche non loin après la chapelle pour accéder aux sources, pétrifiantes. Mais quelle horreur : l'une d'elle est captée par un bout de tuyau en PVC made in Casto-ya-tou-s-qui-fô qui conduit l'eau dans une baignoire en fonte ! Mais diable, que fait la Société Protectrice des Sources ?
Plus bas, le ruisseau Sainte Anne, clair et limpide, chante sur les cailloux au milieu de belles colonies d'ail aux ours qui embaument. Peut-être qu'elles parfument les éventuels champignons qui poussent au pied des frênes ?
Puis le chemin (glissant après la petite pluie du matin) monte lentement le long d'une triste parcelle d'épicéas. On accède au plateau au dessus de Viterne, au niveau d'une pelouse sèche.
La pluie (qui ne devrait pas arrêter le pèlerin) se met à tomber plus dru et nous incite à faire demi-tour au niveau d'une borne déracinée, gravée d'une fleur de lys royale ! Nous n'irons pas jusqu'au plateau de Pont Saint Vincent.
Sur la descente finale assez raide qui boucle le circuit au niveau de la pêcherie, je me remémore avoir pris, avec mon moniteur de pédologie, ce chemin creux pentu avec une 4L ! Celle du centre du CNRS ! L'était gonflé, le Michel ! Mais il y a prescription : c'était il y a une quarantaine d'années. Ce ne serait d'ailleurs plus possible puisqu'il y a maintenant une barrière au travers du chemin.
J'arriverai à la pêcherie bien crottée, en maudissant les quads qui ont dégradé les sentiers en y creusant des ornières boueuses.
Les Gimeys : on y accède depuis Sexey par une étroite route parsemée de nids de poules ; le mauvais chemin qui la prolonge mène à Bicqueley, via la Deuille.
C'est une ferme isolée, dans une grande clairière où les champs de blé ondulent harmonieusement sur le plateau. (Il n'y a pas que sur le Barrois meusien !) Il y a des petits moutons qui gambadent dans un verger et de grosses vaches blanches qui ruminent tranquillement dans de vertes prairies. Et une forte odeur de colza...
Mais quoi qu'on en dise et qu'on en pense, le colza met de la lumière dans un paysage quand le ciel est assombri par de gros nuages bas !
Toi tu cherches la guerre!
RépondreSupprimerHi hi!
("La guerre du colza", quel joli titre)