Tandis que Lupa photographie quelques "herbes" au jardin du Montet, je m'en vais faire un petit pèlerinage à la fac de sciences où ça fait des lustres que je n'ai pas mis les pieds.
Oserais-je dire que j'ai inauguré le premier cycle il y a… 43 ans, le second 41 ans. On a dû construire pour ma génération du baby boom. J'inaugurais au fur et à mesure : fac, citéU, restauU… Bah j'ai quand même zoné dans les locaux vieillots de l'agro rue sainte Catherine, de géol' avenue de Strasbourg. L'INPL ne sera construit que quelques années plus tard.
De nouveaux bâtiments ont encore poussé sur le campus, offrant de belles perspectives et de beaux reflets.
Un seul truc bizarre : tout est propre, net et bien entretenu. Comme neuf ! Mais si je croise si peu d'étudiants, c'est qu'ils sont en vacances.
Le premier cycle a échangé ses faïences vertes contre des beiges, trop fadasses. "C'était mieux avant !"
A l'arrière, le grand bâtiment de recherche est toujours aussi imposant !
Les salles de TP descendent en escalier vers le boulevard des Aiguillettes : en haut la physique, plus bas la chimie, tout en bas, la bio… toute une hiérarchie à laquelle je ne peux adhérer, non mais !
Second et troisième cycle sont un dédale de couloirs, de courettes et de jardinets, tout en rond ! Il paraît que les plans provenaient d'un projet effectué pour une fac en Amérique du Sud. Réalisé en Lorraine, on n'avait pas prévu la différence climatique… et les conséquences sur le coût du chauffage. Mais moi, j'aimais bien ce labyrinthe de couloirs concentriques avec les amphis tout en haut et les salles de TD en bas ! J'en garde encore le souvenir de leur odeur de peinture et de béton frais.
Dans ma collection de reflets : le troisième cycle vu dans l'entrée de l'atelier de productique.
La bibliothèque est censée représenter un navire… elle a pris des couleurs sur ses murs qui sont restés longtemps en béton brut avec l'empreinte du coffrage. Son rouge vermillon ne colle pas tellement avec celui des deux rotondes ! (C'était mie… oups !)
Institut Elie Cartan : inutile de démontrer pourquoi les matheux ont la tête dans les nuages !
La cité Vandoeuvre-Monplaisir. Jusqu'en 68, il n'y avait que des garçons et si les filles n'y avaient pas le droit d'entrer, il ne leur était pas difficile de tromper la vigilance du concierge. Mes amis africains se trouvant "pâles" faisaient leur bronzette dans les pelouses tout en révisant leurs exams.
Je ne peux m'empêcher de rendre ici un hommage ému à Issa, parti pour toujours dans un autre monde plus sombre que sa peau et d'où l'on ne revient pas !
Pour conclure, de l'autre côté des terrains de sport, la colline d'en face, tout au Nord, avec son cèdre et son tilleul !
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