jeudi 30 avril 2009

Cloître de la cathédrale Saint Étienne


Ce fleurissement printanier est très réussi et très beau même sous la pluie.

MJC Trois Maisons

MamLéa était à l'ouest, enfin… ailleurs ! Mais je ne suis jamais partie bien longtemps et me revoici en Lorraine.
Un petit tour dimanche à Nancy, sous prétexte de visiter quelques ateliers d'artistes, une quarantaine étaient ouverts aux visiteurs. Mais je n'ai pas fait le bon choix. Tant pis, car j'ai quand même découvert une MJC… avec une ambiance très MJC. Une vieille école authentique, sans même un coup de badigeon pour faire croire que c'est nouveau. Je suis convaincue que les jeunes à qui elle est destinée s'y sentent bien chez eux.











Non loin...

jeudi 23 avril 2009

"L'était un vieux chalet..."


La vallée du Larot et ses chalets sauvages. : une vieille histoire digne de paillottes corses ! Aussi un casse tête pour la municipalité (mais ce n'est plus mon problème !)

lundi 13 avril 2009

Expo d'orchidées au Jardin Botanique du Montet

Exposition dans les serres. Comme chaque fois que ce genre de show est organisé, les fleurs sont réparties çà et là, au milieu des espèces tropicales et c'est un jeu plaisant de les découvrir un peu partout.
Ayant déjà vu ici une exposition analogue il y a 2 ou 3 ans, il n'y a pas cette fois d'effet surprise, et peut-être moins de foisonnement.
Un caractère horticole et commercial un peu dérangeant aussi. J'eus préféré plus d'espèces sauvages que ces exemplaires, certes superbes… mais que des OGM, en fin de compte !
Mais ne faisons pas la fine bouche, je n'ai pas boudé le spectacle… mon objectif non plus qui en a capté quelques énergumènes, les plus beaux n'étant généralement pas les plus photogéniques.








J'ai en outre cueilli au passage quelques détails. La serre aux cactées ayant ma préférence, j'y ai un peu dédaigné les compositions florales, trop élaborées, à base d'orchidées coupées, dont certaines commençaient déjà à avoir un peu soif.










Au dehors...


vendredi 10 avril 2009

Sur le Campus Sciences

Tandis que Lupa photographie quelques "herbes" au jardin du Montet, je m'en vais faire un petit pèlerinage à la fac de sciences où ça fait des lustres que je n'ai pas mis les pieds.
Oserais-je dire que j'ai inauguré le premier cycle il y a… 43 ans, le second 41 ans. On a dû construire pour ma génération du baby boom. J'inaugurais au fur et à mesure : fac, citéU, restauU… Bah j'ai quand même zoné dans les locaux vieillots de l'agro rue sainte Catherine, de géol' avenue de Strasbourg. L'INPL ne sera construit que quelques années plus tard.
De nouveaux bâtiments ont encore poussé sur le campus, offrant de belles perspectives et de beaux reflets.
Un seul truc bizarre : tout est propre, net et bien entretenu. Comme neuf ! Mais si je croise si peu d'étudiants, c'est qu'ils sont en vacances.


Le premier cycle a échangé ses faïences vertes contre des beiges, trop fadasses. "C'était mieux avant !"
A l'arrière, le grand bâtiment de recherche est toujours aussi imposant !

Les salles de TP descendent en escalier vers le boulevard des Aiguillettes : en haut la physique, plus bas la chimie, tout en bas, la bio… toute une hiérarchie à laquelle je ne peux adhérer, non mais !

Second et troisième cycle sont un dédale de couloirs, de courettes et de jardinets, tout en rond ! Il paraît que les plans provenaient d'un projet effectué pour une fac en Amérique du Sud. Réalisé en Lorraine, on n'avait pas prévu la différence climatique… et les conséquences sur le coût du chauffage. Mais moi, j'aimais bien ce labyrinthe de couloirs concentriques avec les amphis tout en haut et les salles de TD en bas ! J'en garde encore le souvenir de leur odeur de peinture et de béton frais.

Dans ma collection de reflets : le troisième cycle vu dans l'entrée de l'atelier de productique.



La bibliothèque est censée représenter un navire… elle a pris des couleurs sur ses murs qui sont restés longtemps en béton brut avec l'empreinte du coffrage. Son rouge vermillon ne colle pas tellement avec celui des deux rotondes ! (C'était mie… oups !)

Institut Elie Cartan : inutile de démontrer pourquoi les matheux ont la tête dans les nuages !

La cité Vandoeuvre-Monplaisir. Jusqu'en 68, il n'y avait que des garçons et si les filles n'y avaient pas le droit d'entrer, il ne leur était pas difficile de tromper la vigilance du concierge. Mes amis africains se trouvant "pâles" faisaient leur bronzette dans les pelouses tout en révisant leurs exams.
Je ne peux m'empêcher de rendre ici un hommage ému à Issa, parti pour toujours dans un autre monde plus sombre que sa peau et d'où l'on ne revient pas !

Pour conclure, de l'autre côté des terrains de sport, la colline d'en face, tout au Nord, avec son cèdre et son tilleul !

mercredi 8 avril 2009

mardi 7 avril 2009

C’est la fête…

Et c’est le signe du printemps. Les manèges ont fleuri sur la place Carnot et sur le cour Léopold : Nancy va pouvoir s’amuser !

17 heures.

Nous trouvons une place de stationnement avec une facilité déconcertante. Les Nancéens seraient ils tous déjà partis en vacances ? Les élèves du conservatoire ont-ils tous séché le dernier cours de solfège du trimestre ? Personne en ville pour quelques achats vestimentaires favorisés par l’ascension, enfin, du mercure ?
Dans les allées, quelques curieux bien tranquilles. Les manèges tournent pour un ou deux courageux. On racole aux loteries, aux stands d’adresse, aux labyrinthes. Serait-ce la crise ???

La grenouille qui...











18 heures.
Les mandibules commencent à s’activer, à une heure intermédiaire entre celle du goûter et celle du dîner. Je n’ai rien contre les gros, mais c’est curieux de constater qu’ils sont les plus précoces à s’adonner à cette activité. Gaufres ruisselantes de chantilly et de chocolat, sandwiches au lard-mayonnaise, kebabs géants, glaces : rien ne leur résiste.

19 heures.
L’Ours Noir et le Feu de Bois commencent à s’emplir. La grosse portion de cochonnet grillé, poussée par une belle ration de frites, rincée par une bonne rasade de rouge, cale les estomacs affamés : il va falloir éviter la chenille.


20 heures.
La nuit tombe lentement et les lumières de la fête se mettent à briller, éclater, illuminer, clignoter, scintiller de leurs mille feux. Les petits canards flottent, les éléphants volent, les nacelles tournent, les autos tamponnent. Finalement le but des manèges est de vous secouer, dans tous les sens et de vider vos poches, dans tous les sens !



Hep ! Si tu passes par là...





21 heures.
Comme par miracle, la foule arrive, en masse, tout le monde dans le même sens, et, bien entendu, pas dans le nôtre ! Embouteillage de poussettes devant les barbes à papa, curieux amassés devant les labyrinthes ou le grand 8, gourmands en file indienne pour une gaufre Meire. La mienne vient d’exploser au sol, victime de ma maladresse : MamLéa, on ne fait pas deux choses à la fois ! Tu manges ou tu photographies, il faut choisir !
Ça devient difficile de circuler sans bousculer quelqu’un, de photographier sans avoir une tête devant l’objectif.
Des groupes de minettes, des familles lascives, des ados véhéments, des enfants qui pleurnichent, des complices qui promènent des peluches, aussi énormes qu’hideuses, de la loterie Caroline ou Laura. On crie dans les nacelles. Les micros rameutent : il est interdit de perdre ! Chaque manège a sa musique, mais en fin de comptes, pas très différente de celle d’à côté.




22 heures.
Après avoir bien rempli leur carte mémoire, Lupa et Mam’ s’envoient en l’air dans le seul manège dont le but n’est pas de secouer. Je cite le plus haut, le plus noble, le plus classique aussi : la grande roue. Élégante, photogénique. Hep, Mam', assez de flatteries : ça fait longtemps que t’es pas allée dans un manège mais tu ne vas pas mourir sans avoir connu les joies de la grande roue… "Grimpe la dessus et tu verras Montmartre" t’auraient dit tes parisiens de parents. Je grimpe ! Je ne vois pas Montmartre, mais les lumières de Nancy et c’est super beau. La tour Thiers-Frantel-Machin-chose joue à cache-cache avec les grands manèges, perspective aidant. Vu d’en haut, le cours Léopold ressemble à une immense piste d’atterrissage. Je n’ai même pas le vertige. Encore quelques clics mais avec flash, c’est nul et sans flash faudrait stopper le manège.






23 heures.
Les poussettes se raréfient, la foule est de plus en plus dense, les pinéguettes plus nombreuses. Les poubelles débordent de canettes de Coca cabossées et de barquettes de frites à demi vides. La fête est à son apogée.

Une photo ratée !
Mais elle me plait bien : tout Nancy, jusqu'à la cathédrale, qui fait un clin d'œil au Coran

Minuit.
Telle Cendrillon, je rejoins mon carrosse avant qu’il ne se transforme en citrouille. Je dois zigzaguer entre les voitures qui encombrent les trottoirs avec l’indulgence de la maréchaussée.