Une virée en Meuse, parce qu'il fait "impeubô" et que la Meuse, c'est sympa !
Pour une fois, ce n'est pas un dimanche et Commercy est presque vivant !
Le château, il est bien moins austère que celui de Lunéville, mais faut-il comparer ? Celui-ci n'était-il qu'un "modeste petit pavillon de chasse", sans lequel Stanislas ne serait jamais passé par Toul et que du coup, la route depuis Nancy ne serait peut-être restée qu'un mauvais chemin et que le pont de Dommartin (en pierre d'Euville, attention, pas n'importe quoi !) n'aurait jamais été construit ?
Symétrie parfaite ! La vue depuis le château est canalisée par une perspective magistrale, sans obstacle, au travers de la ville (allée des tilleuls) puis de la forêt, jusqu'à l'horizon : étonnant !
Mais tout le monde n'est pas logé à la même enseigne !
Pourtant, les petites ruelles telles la rue des juifs sont pleines de charme.
Ce qui est agréable à Commercy, c'est la présence de sculptures et de fontaines, mais le voisinage de Lérouville où est (était ?) installé l'atelier de Patrick Hervelin n'y est probablement pas étrangère.
Ses vaches bleues du rond point des Godelles sont adorables ! Et dire qu'il y a des gens qui ne les aiment pas !
La rencontre avec la faune autochtone est l'occasion de quelques échanges sympathiques avec la population bipède locale.
Nous ne repartirons pas sans nos 2 kilos de madeleines déclassées achetées à moitié prix "À la Cloche Lorraine", sur la place Charles de Gaulle. Déclassées parce qu'il paraît qu'elles n'ont pas les critères standards ! Moi, je n'ai rien remarqué d'anormal sur leur belle enflure dorée. Elles valent les autres, sauf qu'elles sont moins chères ! Si vous en voulez, faut les demander, parce qu'on risque de ne pas vous les proposer !
Ahhhh, Commercy ! Merci pour cette petite histoire si bien racontée. Je m'y revois 50 ans en arrière, accompagnée de ma grand mère "en chapeau" qui partait faire ses courses. Moi aussi, j'aime les madeleines déclassées, car elles font revenir à mes narines, les odeurs de la boutique de l'époque (aujourd'hui fermée), où le vendeur en donnait par desus le comptoir, à la petite fille que j'étais...
RépondreSupprimerle monument à la gloire des ouvriers du fer n'est pas d'hervelin, comme on pourrait le croire en te lisant.
RépondreSupprimerfrancis detoul