mardi 31 mars 2009

Toul indoor, Toul outdoor

Mars écoule son dernier jour sous un soleil enfin printanier ! J'ai plus envie de traîner en ville cet après-midi que de chauffer ma palette ! Mais la ville, méfiante, ne se laisse pas apprivoiser.

Premier indice de son hostilité : la fontaine Curel… qui s'arrête de couler juste au moment où je braque mon appareil sur ses eaux dorées dans le contre-jour.

Non, non, le monsieur sur le trottoir ne prend pas sa douche !


Place Ronde, le jet d'eau est bien présent au milieu de son cortège de pensées jaunes et bleues. À ses 4 coins (de la place ronde : c'est de l'humour toulois, lol !), les terrasses des cafés sont très fréquentées, surtout celle du bar de France qui est la mieux exposée.

Mais les ondes de Toul me sont contraires : trop de monde, trop de voitures, trop de lumière. C'est au soleil du matin qu'elle se pare de ses plus beaux atours.


En haut des remparts avec vue du côté bitume...

...ou au niveau des pâquerettes.




J'ai quand même bien aimé mon petit détour au-delà des remparts où les jonquilles illuminent les glacis. Quant aux cygnes, bec dans l'eau et cul en l'air, n'ont même pas daigné poser pour moi et le seul héron s'est obstiné à me tourner le dos.

lundi 30 mars 2009

Contraste

Sur le Cours Léopold, les forains installent leurs métiers au milieu d'un enchevêtrement de poutrelles, de camions, d'objets bizarres. Dans quelque jours, la place s'animera de son tohu-bohu printanier.



A deux pas de là, dans la Grande rue, la brocante affiche l'image désuète d'un assemblage insolite ou improbable d'objets râpés, élimés, jaunis, ébréchés ou simplement tendrement rétros !









Une journée au Val-d'Ajol



Inauguration du sentier de découverte des Espaces Naturels Sensibles de la Communauté de Communes des Trois Rivières


Étang d'Hérival


Observation de bébés tritons palmés



1h 27 a indiqué Via Michelin, 1h 37 selon Mapy (ou vice versa). Ajouter une demi-heure pour les impondérables, trouver arrêt pipi, trouver lieu de RV, trouver place de parking. Soit un départ à H - 2 heures. Comme d'hab', Mamléa et Lupa sont en avance !

Il pleut !

Au Val d'Ajol, fastoche de trouver l'hôtel de Ville (grandiose et très parisian' style !) avec son parking juste à côté.

Il pleut !

Des gens attendent sous leurs parapluies, il est fort probable qu'ils soient de l'expédition !
H - quelques minutes, nous émergeons de notre habitacle embrué. "Bonjour, c'est bien ici pour l'AG du CSL ?"
On se serre un peu dans l'entrée de la MJC en attendant les bus…
Qu'on enfourne.
Démarrage avec quelques minutes de retard sur l'horaire prévu. Les deux bus se suivent de près avec derrière eux un cortège de quelques voitures personnelles, sur des routes étroites et sinueuses qui ne sont pas favorables au croisement des véhicules… tant pis pour ceux qui s'y sont aventuré.
Arrivés à l'étang Villerain, les gouttes à la surface de l'eau, c'est ma foi très joli. La neige résiduelle çà et là confirme si besoin est qu'il ne fait pas très chaud !
Chacun a sorti son poncho et ses godillots, son sac à dos et son gros paletot.
Officiels cravatés et bottés arrivent enfin sur le lieu à inaugurer avec plus une demi-heure de retard sur le programme. Les sardines s'extirpent d'un l'abri plein de gouttières où ils avaient tenté de trouver une place au sec !

Il pleut !

Les parapluies protègent les costards et le ruban tricolore inaugural tenu par les menottes juvéniles de deux bambins insensibles à la pluie baptismale grâce à leur ciré et à leurs bottes colorés.
Discours express (parce que…il pleut !). On enfourne les quidams mouillés dans les bus.
Autre petite route dans un paysage superbe, même sous la pluie. Les sapins pleurent leurs froides gouttes de pluie sur les touffes de myrtilles dénudées. Sols moussus entre les luzules. Troncs lichenneux. Ruisselets dégorgeant de partout.
Girmont-Val-d'Ajol : tout le monde descend. La mairie accueille la foule ruisselante et la molle organisation accumule encore quelques minutes de retard.
Blablabla du maire, blablabla des présidents et vice-présidents divers (pas moins de 2 "vice" du Conseil Régional, quand même !). Le retard croît, sûrement pas rattrapé dans le temps de l'apéro, ça ne se fait pas.
Enfournement des bus qui prennent la direction de l'auberge de la ferme de Saint Vallier. Le site est agréable, la terrasse avec vue sur le Val d'Ajol doit être bien agréable en été.

Il pleut !

Nous prenons place à table au hasard… nous ne connaissons personne. Mais non, le hasard fait que l'on se retrouve face à des presque voisins nancéo-toulois ! Tant pis pour les connaissances mosellanes, meusiennes ou vosgiennes que nous aurions pu faire. Échanges de propos divers, entre voisins, on a toujours quelque chose en commun : ha, ce prof de chimie, de botanique… waouh, ça fait un bail … Ha mais vous êtes monsieur Lupa ! celui du site… Moi, je viens de Stenay, mais oui, je connais bien Dominique L ! La Lorraine est petite. Nous engloutissons un repas léger composé d'une salade aux lardons (ou le contraire), d'une saucisse indéterminée qui pourrait être une andouille du Val d'Ajol, sur son lit de patates à la crème (ou le contraire). Le munster incontournable annonce la tarte aux bluets qui ne valent pas les myrtilles ! Ce truc bleu venu du Canada ne noircit même pas les dents et la langue !

On enfourne mollement les bus. Direction étang d'Hérival. "Prévoir des chaussures adaptées" nous avait-on prévenus. Quelques explications techniques sur le site suivies d'une courte marche découverte. Il fait bon se bouger enfin, même sous la pluie, découvrir un autre étang, d'autres flaques d'eau… On enfourne les bus qui nous attendaient à l'autre bout du chemin.
Retour au Val d'Ajol. L'assemblée générale commence à l'heure à laquelle elle devait se terminer. La chaleur de la pièce et le ronron des rapports moral, d'activité, financier… me font papilloter des yeux malgré les coups de coude de Lupa ! Je ne suis qu'accompagnatrice, mais mon ronflement ne serait pas le bienvenu ! Et puis, malgré ma non implication personnelle, ce qui se dit m'intéresse. La conclusion du vice président du CR membre du bureau et membre des Verts ébranle un peu mes opinions sur la liaison Moselle/Saône !

Dernier pot (j'ai soif et il n'y a que du sucré ou de l'alcoolisé). J'enfourne dans mon sac une andouille bien locale et un pot de miel liquide (franc-comtois) acquis au mini marché de produits du terroir destiné aux membres du Conservatoire des Sites Lorrains réunis en assemblée générale ce 28 mars 2009.

Sur l'autoroute du retour, le ronron du moteur me berce si bien que je m'endors sans avoir même vu les lumières de Remiremont. Quand je m'éveille, celles de Nancy sont en vue. Quelques pâles étoiles brillent timidement dans le ciel !

jeudi 26 mars 2009

Vosges

Quelques lambeaux de neige dans la montée du col du Bonhomme...

mercredi 25 mars 2009

Impasses et ruelles

Et au milieu coule une rivière ! Rive droite, le quai Claude Le Lorrain, rive gauche ; la rue Isabey. Une passerelle anonyme (Lepois ? Isabey ?) relie les deux rives.
De bien beaux quartiers, avec pourtant une multitude de ruelles et d'impasses plus ou moins hospitalières. Étudiantes messines, notre "ferry" venu du nord passait ici, accostait à la gare, place Thiers. De nuit, nous n'osions pas emprunter certains passages pour accéder plus rapidement à notre cité Universitaire tant ils nous paraissaient peu sûrs !















lundi 23 mars 2009

Les Grands Moulins (Villegrain)









Outre canal, poursuivant mon chemin le long de la vieille voie ferrée désaffectée, j'ai découvert les Grands Moulins. Non pas que je ne les connaissais pas, aucun Nancéen ne peut les ignorer, mais je ne les avais jamais vus d'aussi si près ! Ils étaient de l'autre côté de la ville, du côté où je ne vais (presque) jamais !

Vue de près, l'imposante bâtisse des anciens moulins défie le passant ! Elle apparaît telle une cathédrale dont aucun attribut ne manque : nef, transept, tour, croix, horloge ! Énorme, dantesque…
Son architecte n'est pas n'importe qui. Jean Prouvé ne lui a accordé aucun ornement "Art Nouveau mais dessiné une immense façade de briques qu'il serait facile de comparer à celle du cèdre bleu, aussi sobre, géométrique, mathématique.
Elle enjambe un double bief de la Meurthe où son mécanisme rouillé, définitivement silencieux, est devenu inutile. Sa masse sombre y jette une ombre noire sur les eaux glauques, paradis des rats comme en témoigne le bel individu crevé qui se desséchait dans l'herbe.
Ce n'est qu'en levant les yeux que j'ai soudain réalisé que le bâtiment était abandonné comme le prouvait ses vitres cassées… je n'ose dire "ses vitraux".
Je cadre dans mon viseur l'horloge irrémédiablement arrêtée peu avant midi en haut de la tour quand une jeune femme intervient, entame la conversation et explique qu'un couple de faucon pèlerin nicherait dans la tour. Plus loin, un ballet de camions énormes franchissent le portail de la minoterie, confirmant que l'endroit n'est pas mort.
Plus loin, la "voie verte" est en cette douce après-midi de printemps peuplée de badauds, de groupes qui lézardent sur l'herbe sous les premiers rayons du soleil. Personne ne fait attention aux Grands Moulins, majestueux, fiers et grandioses.

J'ai découvert par hasard ce très bel article "les Grands Moulins en danger" que j'ai lu avec attention, commentaires inclus !

(Je serais curieuse de voir comment c'est à l'intérieur !)

La mal-aimée - Face Nord









Tour Thiers-Frantel-Park Inn ou autre, n'est elle pas la Tour Eifel nancéenne ? Incontournable et bien présente dans le paysage pour encore pas mal de temps, alors, faut faire avec. Positivons !
Peut-être que dans un siècle, des hordes de touristes aux yeux d'Asie viendront-ils ici rien que pour avoir leur photo à ses pieds ?

samedi 21 mars 2009

Entre Meurthe et canal

L'école d'architecture



Les jardins d'eau



Boulevard d'Austrasie






L'ancien marché aux bestiaux

vendredi 20 mars 2009

Conservatoire de musique

Un petit détour par ici mercredi dernier parce que "la manu" est, avec la gare, le seul bâtiment de Nancy en pierre de Jaumont, cette belle pierre jaune qui donne à Metz de si jolies couleurs.

Dans le quartier on croise des enfants et des ados portant de drôles des valises aux formes bizarres. Il y a toujours une ambiance sage dans la cour d'où on entend les violons qui font des gammes… pas toujours justes ! La grande cheminée de brique pointe ses nouvelles antennes au dessus des toitures et le vieux marronnier, fidèle au poste du côté du théâtre, est prêt à exploser ses bourgeons.

E******, si tu passes par là !!! Heureusement qu'il y avait la médiathèque tout à côté, elle nous a permis ainsi que la cafét' du conservatoire, de meubler bien des heures d'attentes, certains samedis d'hiver pluvieux.


















jeudi 19 mars 2009

Exposition

Nancy, de l'autre côté du canal : une exposition permanente en plein air ouverte 24h/24, rassemble sur près d'un kilomètre de cimaises des œuvres sans cesse renouvelées réalisées par de jeunes artistes talentueux.
Une excellente exposition à voir absolument ! Entrée gratuite.

Impossible de se perdre, l'accès est fléché.



Entrée nord de l'exposition.



Thème (et stimulant) de l'exposition.


La dédicace m'est spécialement adressée : merci à son auteur !


Les artistes à l'œuvre.


Le public enthousiaste.


Un aperçu de l'ensemble.


Un best of (susceptible d'évoluer) :

- ici une inspiration sentimentale...


- là un thème ethnologique...


- une inspiration féline...


- un bestiaire...


- un monochrome.


Issue de secours.