et sur le Vair aussi.
lundi 31 mars 2014
dimanche 30 mars 2014
Viaduc ferroviaire
Un superbe viaduc courbe construit au début des années 30 enjambe le Rupt de Mad entre Waville et Rembercourt.
samedi 29 mars 2014
vendredi 28 mars 2014
Coq et clocher : Onville (54)
Perchée dans le haut du village, l'église Saint-Rémi a des origines romanes qui se lisent sur la base de son clocher trapu. Le reste du bâtiment date de la fin du 18ème.
jeudi 27 mars 2014
Deux lavoirs à Foug
Chercher le lavoir du Châoué n'est peut-être pas chercher une aiguille dans un tas de foin car Foug n'est pas un tas de foin, mais on aurait pu tourner longtemps dans le dédale des rues de la localité avant de le trouver.
Nous avions décidé de nous garer en haut l'étroite rue centrale (qui pour mémoire s'appelle rue F. Mitterrand). Apercevant 3 jeunes femmes devant une petite bâtisse carrée, siège des Francas, elles nous apprennent que la petite bâtisse qui héberge leur association est un ancien abattoir et que le lavoir que nous cherchons se trouve juste au-dessus, sous l'ex RN4. Ses eaux alimentaient aussi un gayoir aujourd'hui comblé et à nettoyer les abattoirs. On imagine...
Le lavoir, comportant 4 auges supérieures et 4 auges latérales, est à l'abri des châouées (*) dans une arche sous le contournement de Foug, (l'ouvrage date du milieu du 19ème) faite de beaux moellons très probablement en pierre d'Euville.
Un peu plus bas, sur la gauche, au bout de la petite rue Serrière, un autre lavoir un peu plus traditionnel nous rappelle que la lessive se faisait il n'y a pas si longtemps à la cendre. L'eau suinte sur un mur tapissé d'Hépatique des fontaines (Marchantia polymorpha) et de fougères et alimente 3 bassins inférieurs en enfilade, les bassins supérieurs ayant hélas été comblés pour être "fleuris".
(*) En parler lorrain, une "châouée" est une grosse averse. On comprend que les laveuses, œuvrant les bras dans l'eau froide, n'avaient pas envie de se prendre en plus la pluie sur la tête, ce qui explique que les lavoirs lorrains sont couverts, contrairement à ceux d'autres régions. Le toit de ce lavoir est pour le moins original et probablement unique en son genre. J'ignore à quoi servaient les corbeau à la base de la voûte.
Nous avions décidé de nous garer en haut l'étroite rue centrale (qui pour mémoire s'appelle rue F. Mitterrand). Apercevant 3 jeunes femmes devant une petite bâtisse carrée, siège des Francas, elles nous apprennent que la petite bâtisse qui héberge leur association est un ancien abattoir et que le lavoir que nous cherchons se trouve juste au-dessus, sous l'ex RN4. Ses eaux alimentaient aussi un gayoir aujourd'hui comblé et à nettoyer les abattoirs. On imagine...
Le lavoir, comportant 4 auges supérieures et 4 auges latérales, est à l'abri des châouées (*) dans une arche sous le contournement de Foug, (l'ouvrage date du milieu du 19ème) faite de beaux moellons très probablement en pierre d'Euville.
Un peu plus bas, sur la gauche, au bout de la petite rue Serrière, un autre lavoir un peu plus traditionnel nous rappelle que la lessive se faisait il n'y a pas si longtemps à la cendre. L'eau suinte sur un mur tapissé d'Hépatique des fontaines (Marchantia polymorpha) et de fougères et alimente 3 bassins inférieurs en enfilade, les bassins supérieurs ayant hélas été comblés pour être "fleuris".
(*) En parler lorrain, une "châouée" est une grosse averse. On comprend que les laveuses, œuvrant les bras dans l'eau froide, n'avaient pas envie de se prendre en plus la pluie sur la tête, ce qui explique que les lavoirs lorrains sont couverts, contrairement à ceux d'autres régions. Le toit de ce lavoir est pour le moins original et probablement unique en son genre. J'ignore à quoi servaient les corbeau à la base de la voûte.
"Plouse" à Foug
La Moselle qui passait au niveau de Foug avant même qu'on puisse imaginer l'arrivée des premiers Faouins, a creusé là un grand méandre très serré. Suite à un caprice météorologique qui n'est pas l'objet de mon billet, elle a déserté le Val de l'Âne et, au niveau de ce méandre, l'Ingressin a squatté sa vallée s'écoulant en sens contraire, vers l'est, en direction de Toul.
Un bel éperon calcaire surplombe ce méandre, éventré par la RN4 à deux fois deux voies, embroché par le canal de la Marne au Rhin et par la voie ferrée Paris-Strasbourg qui la franchissent chacun par son propre tunnel.
Le site naturel est assez exceptionnel à divers titres.
Les Faouins des temps jadis y menaient paitre leurs moutons, le plateau étant de ce fait occupé par une pelouse sèche à laquelle on accède par le chemin de la Plouse (sic !) baptisé de façon confidentielle, on ne sait ni pourquoi ni comment, "rue Thiers", ironie ou mépris pour ce personnage sanguinaire ?
On n'y conduit plus les moutons maintenant, mais des ordures et gravas qui souillent le plateau en plusieurs endroits. L'invasion de pins noirs -quelque peu régulée par la dernière tempête- a laissé néanmoins quelques lambeaux de pelouse où s'épanouit à cette saison une belle colonie de Coquerelles.
Y pousse une flore assez riche et parfois étonnante où se mêlent de façon étrange des plantes "échappées" des jardins (Iris, Forsythia, Prunus, Corbeille d'argent, Primevère acaule...) à la flore autochtone.
D'autres éléments anthropiques occupent les lieux : baraque de chasse, réservoir d'eau, puits d'aération, ligne électrique, circuit de cross (cyclo ou moto ?). Finalement, l'endroit n'est pas très avenant.
Dommage pour le gros nuage gris qui nous a longtemps caché le soleil.
Un bel éperon calcaire surplombe ce méandre, éventré par la RN4 à deux fois deux voies, embroché par le canal de la Marne au Rhin et par la voie ferrée Paris-Strasbourg qui la franchissent chacun par son propre tunnel.
Le site naturel est assez exceptionnel à divers titres.
Les Faouins des temps jadis y menaient paitre leurs moutons, le plateau étant de ce fait occupé par une pelouse sèche à laquelle on accède par le chemin de la Plouse (sic !) baptisé de façon confidentielle, on ne sait ni pourquoi ni comment, "rue Thiers", ironie ou mépris pour ce personnage sanguinaire ?
On n'y conduit plus les moutons maintenant, mais des ordures et gravas qui souillent le plateau en plusieurs endroits. L'invasion de pins noirs -quelque peu régulée par la dernière tempête- a laissé néanmoins quelques lambeaux de pelouse où s'épanouit à cette saison une belle colonie de Coquerelles.
Y pousse une flore assez riche et parfois étonnante où se mêlent de façon étrange des plantes "échappées" des jardins (Iris, Forsythia, Prunus, Corbeille d'argent, Primevère acaule...) à la flore autochtone.
D'étonnantes pervenches blanches.
D'autres éléments anthropiques occupent les lieux : baraque de chasse, réservoir d'eau, puits d'aération, ligne électrique, circuit de cross (cyclo ou moto ?). Finalement, l'endroit n'est pas très avenant.
Dommage pour le gros nuage gris qui nous a longtemps caché le soleil.