Jardin extraordinaire - Saveurs d'automne

Ce week-end, au CG54

Saint Michel

À la Saint Michel, tandis que d'un coup d'ailes l'hirondelle a déserté le ciel, l'Aster amelle fleurit au pluriel. La forêt dans la brume se fait belle comme une aquarelle circonstancielle où une dernière chanterelle se fait intemporelle.

Dans les écuelles, le gibier s'aromatise à l'airelle et le dessert au miel.

Dans une coupelle, les dernières mirabelles...

La journée ne manque pas de sel.

Pour le diminutif (sic!) qui en "ine" se termine, je fais moins ma maline. Il rime avec crétine, bibine, machine, broussine, cantine, guillotine et famine, et j'en passe de moins fines, aussi, moi, ça m'enquiquine.

(Église de Blécourt - 52)

Porte de la Craffe

La première fois que j'y suis entrée, c'était en 1966. Fraichement débarquée de Metz, c'était un passage obligé car c'est là que se trouvait le secrétariat de la fac des Sciences. Cette dernière quittait tout juste les locaux situés tout près (l'actuel collège de la Craffe). J'ai essuyé les plâtres dans les nouveaux locaux inachevés du 1er cycle, à Vandoeuvre.
La seconde fois, c'était à l'issue d'une année studieuse (!). Avec mes copines messines, on a visité la ville et entre autres, les geôles de la porte de la Craffe qui étaient alors ouvertes à la visite avec un guide. Il y avait des instruments de tortures... y sont-ils encore ?

Sinon, pour l'histoire et l’architecture, c'est très bien fait ici.

Comme au zoo

Ma gargouille préférée : un des lions au cloitre de la cathédrale de Toul.

Monument aux morts de Bar-le-Duc

- Plus penser que dire -

Devise de Bar-le-Duc dont le blason représente 2 poissons et 3 pensées.

Chartreuse de Bosserville

Journées du patrimoine

(15 septembre 2013)

Aujourd'hui, c'est le collège-lycée Saint Michel de Bosserville, de la 6ème au BTS - La partie solaire est accessible lors des portes ouvertes de l'établissement.

3 femmes

(Vitrine Daum - Place Stanislas)

Qui s'y frotte s'y pique (277)

En 1893, un magnifique monument est inauguré à Nancy en hommage à Grandville (1803-1847) 90 ans après sa naissance.
Sculptures d'Ernest Bussière : buste du dessinateur satyrique, femme se mirant dan un miroir, bas-reliefs mettant en scène des animaux et... 4 chardons. Le tout sur un socle en granite.
Le monument se situait alors devant l'entrée de la Pépinière, face à la rue Grandville. Privé de ses beaux atours qui sont fondus par les Allemand, il a été déplacé suite aux modifications de la rue Sigisbert Adam et se trouve maintenant à l'intérieur de la Pépinière. Je ne suis pas certaine que le buste soit celui d'origine.

(Cartes postales anciennes : collection Pierre Boyer)

(Image Google Maps)

Pour mémoire, le chardon aux ânes, version Grandville se trouve ici et là.

Il a été repris pour la couverture d'un livre aux éditions Koidneuf :

Street art

Dans les rues de Nancy, petits tags, graffs et autocollants plus ou moins artistiques.

(Rue Gustave Simon, Grande rue, rue des Maréchaux)

Coucou (93)

Quand la cathédrale de Toul joue à cache-cache derrière des bambous...

Le Livre sur la Place - Édition 2013

Événement incontournable de la rentrée littéraire, le Livre sur la Place (=place de la Carrière depuis 2004, après avoir longtemps été Place Stanislas de 1979 jusqu'à la réfection du sol de celle-ci) est un must qui court-circuite les Journées du Patrimoine, l'autre must de la mi-septembre !
Pour l'occasion, la ville décore les abords de l'événement... Ainsi, cette année, d'improbables digitales ornaient les parterres sous les tilleuls, et une toute aussi improbable pelouse remplaçait les éternelles flaques d'eau de sous l'arc Héré.

Le grand chapiteau blanc en T (et hanté) est installé sur la partie septentrionale, la plus éloignée de la place Stanislas, permettant l'installation entre les deux de lieux de débats et de farniente ! Sauf que cette année, une météo quasi automnale pluvieuse et frisquette n'a pas trop favorisé cette dernière (in)activité.
Des expositions étaient présentées dans le hall du palais du gouvernement, à côté desquelles les petits pouvaient s'adonner à des activités créatrices.

Pour le grand public, le clou de l'événement est sans aucun conteste le chapiteau où chacun se presse pour faire des achats, obtenir une dédicace ou tout simplement voir de visu des visages connus grâce à la presse ou la télé.
Il faut aimer les livres, mais aussi la foule car à certains moments, approcher les étals des libraires, feuilleter les livres et obtenir une dédicace est un pari fou !

Je vous laisse le soin de mettre un nom sur les quelques personnalités que j'ai paparazziées.

Quant à moi, j'ai juste acheté une BD de Baru, (un peu distant, le bonhomme), retiré une souscription et reçu un beau livre en cadeau... J'ai pris plaisir de causer avec l'un ou l'autre écrivain à une heure où l'on ne se bousculait pas encore... et essayé d'éviter les bavards qui vous font la promotion de leur livre que vous avez eu malencontreuse idée de feuilleter tout en n'ayant aucune envie de l'acheter.

Je ferais simplement mention des émissions enregistrées, telle "On va tous y passer" qui passe sur France Inter "dans le temps de midi", comme on dit en Lorraine, et où Nancy a été localisée... en Moselle ! On ne nous y a pas épargné les allusions sur la météo locale, sur la quiche, et Amélie Nothomb s'est offert la plus belle part du gâteau. D'autres événements annexes ont été probablement davantage dignes d'intérêt.

Sous le chapiteau blanc :

Au stand de la Librairie Didier,
Sortie officielle de l’Atlas de la Flore Lorraine en présence du président et du vice-président de Floraine :

L'université lorraine avait misé sur la botanique :

Les dessinateurs de BD, pour enfants ou pour adultes, sont pris d’assaut et inabordables aux heures d'affluence, toujours fascinants à regarder :

Sympa, ce coq-là :

Quelques auteurs assez facilement identifiables :








Une évidence !?

Au palais du Gouvernement


Hommage au petit Prince,


Les "plumes engagées" (ici, une lettre de Jaurès)


et les stylos Mont Blanc célèbrent la littérature :