dimanche 30 décembre 2012
samedi 29 décembre 2012
En passant par Metz
A suivre : j'expliquerai bientôt pourquoi je suis allée à Metz, et plus particulièrement du côté de la Maison de Verlaine, le 27 novembre dernier...
vendredi 28 décembre 2012
jeudi 27 décembre 2012
mercredi 26 décembre 2012
Château de la Raffe : bonus
Une fois n'est pas coutume, me voici. Quand un Nikon-fan tâte du Canon, ça donne ceci :
Je suis sûre que tout le monde m'aura reconnue.
Je suis sûre que tout le monde m'aura reconnue.
mardi 25 décembre 2012
Des vitres et des vitraux
Puisque c'est Noël, on va rester au chaud, près de la fenêtre et si aucun flocon ne vole derrière les vitres, attardons-nous sur les décors.
Et quels décors !
Pas de givre glacial, pas non plus de vilains pères Noël ou de bonshommes de neige floconnés au pochoir et à la bombe achetés au supermarché de Ligny-en-Barrois !
De superbes vitraux et verrières ornent la demeure : fenêtres, portes, plafond. Ils sont apparemment de plusieurs époques. Certains sont d'inspiration romantique, second Empire, d'autres plus récents sont de style art nouveau ou art déco. Les hortensias sont peut-être plus récents ?
Aucune œuvre n'est signée.
Il peut y avoir de simples bulles.
Les Hortensias de la salle à manger.
Le salon "Automne". Il mériterait à lui seul tout un sujet. Mon ami Dadu en a publié quelques jolis détails.
B and B, ce n'est pas Bed and Breakfast, mais peut-être Bradfer et Burnel ?
Une seconde entrée, moins solennelle que l'entrée d'honneur avec sa marquise, permet de pénétrer dans la partie sud du bâtiment, un agrandissement de la demeure qui en a respecté le style. Cet agrandissement n'est sans doute pas très postérieur au reste.
On y remarque des symboles de richesse et de puissance : monnaie du pape et chêne.
Et le B, de Burnel probablement.
Iris et feuilles de sagittaire dans ce salon.
Tout en haut de la cage d'escalier de cette seconde aile, une verrière romantique, avec hirondelles et capucine. Il en manque une partie.
lundi 24 décembre 2012
Les Forges de Naix : si on retournait dans le parc ?
Le parc vu du château et son plus bel arbre : un magnifique hêtre qui, curieusement, ne semble ne pas trop souffrir de l'humidité du sol.
Au voisinage du déversoir, le bouillonnement des eaux de la rivière génère un brouillard qui givre joliment sur les toiles d'araignées, donnant au grand if un avant goût de Noël.
Ce qui me donne l'occasion de souhaiter un joyeux Noël à tous ceux qui me lisent.
dimanche 23 décembre 2012
De l'eau de l'Ornain et des forges de Naix
Sans peur et sans reproche, Phoebe, la petite chatte de notre hôte, domine le trop plein qui déverse en contrebas son flot fougueux et bouillonnant :
Un petit pont de bois vermoulu traverse le bras de l'Ornain, donnant accès à un pigeonnier en brique accolé d'une curieuse serre.
Le site de la forge se trouve également de l'autre côté.
De tout ce qui se trouve sur ce plan (le château se situe au-dessus, hors cadre), il ne reste plus grand chose. Lors de notre séjour, la turbine destinée à fournir de l'électricité pour chauffer le château avait été démontée, rendant le site étonnamment silencieux.
Productions locales ?
MamLéa encyclopédique :
Les forges dites de Naix sont l’exemple d’une forge domaniale : elles sont fondées au début du XVIIIe siècle par Nicolas Bailly, fermier général du comté de Ligny. Canal, étang, déversoir, écluse, chute d’eau sont créés sur l’Ornain pour assurer l’approvisionnement en eau toute l’année. Le bois vient des forêts du roi, le minerai des minières de Biencourt-sur-Orge. En 1790, la forge est vendue comme bien national à H. Lepage, maître de forges à Eurville. Elle emploie plus de 200 ouvriers et fabrique des munitions de guerre.
Les forges dites de Naix sont l’exemple d’une forge domaniale : elles sont fondées au début du XVIIIe siècle par Nicolas Bailly, fermier général du comté de Ligny. Canal, étang, déversoir, écluse, chute d’eau sont créés sur l’Ornain pour assurer l’approvisionnement en eau toute l’année. Le bois vient des forêts du roi, le minerai des minières de Biencourt-sur-Orge. En 1790, la forge est vendue comme bien national à H. Lepage, maître de forges à Eurville. Elle emploie plus de 200 ouvriers et fabrique des munitions de guerre.
En 1810, la production est de 600 tonnes de « fer de guerre » et de 560 tonnes de « fer battu ». Les négociants Paillot rachètent l’usine en 1816 ainsi qu’une aciérie à Longeaux et le haut-fourneau de Ménaucourt. Jean-Baptiste Bradfer spécialise l’usine dans la production d’objets en fonte : tuyaux, gargouilles, plaques de foyers. L’activité passe sous l’enseigne Burnel en 1916 et s’arrête en 1975.
Source : Réseau international de la fonte d'art
samedi 22 décembre 2012
Château de la Raffe : sous les toits
Tout en haut, sous les toits de la propriété 19ème des maitres des Forges de Naix, plusieurs petites pièces qui étaient très vraisemblablement le domaine des domestiques n'ont pas été restaurées par les derniers propriétaires. Elles ne l'ont probablement pas été non plus par les précédents comme en témoignent les papiers peints sombres et chargés, signature des années 70. A cette époque on ne cherchait pas la simplicité, ni la clarté et on ne ménageait pas le nombre de rouleaux de papier, encollant jusqu'au plafond et même autour des tuyaux. Par endroits, les hasards de l'humidité les ont décollés, laissant apparaitre plusieurs couches, témoins d'époques successives, permettant de remonter le fil des modes et de l'Histoire.
C'est sombre et exigu, aussi, j'y ai fait très peu de photos.
Visiblement, cet étage est devenu le domaine des enfants des occupants estivaux du château qui se loue... assez cher. Enfin, il se louait, car il semblerait que les futurs propriétaires souhaitent y établir leurs pénates. Tant pis pour ceux qui auraient eu envie d'y passer leurs prochaines vacances.
On imagine Ernestine, Marie ou Léontine, grelottant sous un gros édredon alors que le givre dessine sur la petite fenêtre de sa chambre une sérigraphie glaciale. Puis au petit matin, après une rapide toilette dans un service en faïence des Islettes, elle revêt une grande robe noire sur ses jupons de chanvre bis et un long tablier blanc immaculé : madame Bradfer est exigeante sur la tenue de ses gens. Ernestine, Marie ou Léontine descend ensuite les deux étages dans l'escalier grinçant et s'en va œuvrer dans la cuisine ou la lingerie, puis garder les enfants ou épousseter les luminaires. Quant à Alphonse ou Léon, il doit se lever tôt pour ranimer le feu dans chaque cheminée avant de se rendre au parc ramasser les feuilles mortes, ratisser le gravier, changer une latte vermoulue du petit pont, rentrer du bois ou faucher l'herbe de la prairie.