"La maison commune" était le titre de l'exposition qui s'est tenue dans ces lieux du 16 septembre au 30 octobre 2011.
Le principe :
12 dessinateurs lorrains avaient choisi chacun la pièce de la maison qu'il souhaitait illustrer. Leurs dessins en noir et blanc s'étalaient sur les murs des pièces.
Au centre, était placé un élément réel illustrant la pièce.
La plupart avaient également accroché sur les murs des petits tableaux représentant de courtes BD.
12 pièces étaient ainsi mises en scène, avec beaucoup de talent et d'humour.
Le jardin, que je n'ai pas photographié, présentait des dessins d'élèves des diverses écoles d'art de la région (Metz, Nancy, Epinal).
Et comme au site ALSTOM, tout est toujours un mix artistique et inventif, la "maison" s'était animée à l'occasion du livre sur la place, du NJP, de la fête de la soupe, d'ateliers pour enfants...
La maison commune
lundi 31 octobre 2011
Qui s'y frotte s'y pique (123)
Deux ferronneries modernes de belle facture :
Probablement réalisés par le même ferronnier que celui de la rue Drouas à Toul.
(Qui s'y frotte s'y pique 115)
Le feuillage n'est pas très convainquant !
(Qui s'y frotte s'y pique 115)
Le feuillage n'est pas très convainquant !
dimanche 30 octobre 2011
Qui s'y frotte s'y pique (117)
Portes de la Pépinière :
Il y a le même en venant des Cordeliers. Celui du Bd du 26ème R.I. a disparu. Je n'ai pas vu les autres portes... plus modestes.
Il y a le même en venant des Cordeliers. Celui du Bd du 26ème R.I. a disparu. Je n'ai pas vu les autres portes... plus modestes.
samedi 29 octobre 2011
Nancy : Vallon de Boudonville
Quoi de plus banal pour nous autres Toulois que d'arriver à Nancy en empruntant l'avenue de la libération ou l'avenue de Boufflers et de regagner nos pénates Leuques en remontant par la rue de la Colline ? Profitant à l'aller des vues superbes sur Nancy, au retour d'un flux de circulation relativement calme.
De ce qu'il y avait entre ces trois rues, j'ignorais presque tout. Comme quoi on peut côtoyer une ville pendant plus de quarante ans et ignorer tout de certains de ses quartiers.
Profitant du passage de la voiture au garage à Laxou, nous décidons de faire le tour du secteur.
Une chouette boucle !
Quelques rues ont des noms familiers aux Toulois tel Moselly, ou bien Guingot dans une rue très "camouflée", comme il se doit. Quant à Saint Mansuy, il y a son église que nous évitons. Sur la rive gauche de l'avenue de Boufflers, dans sa partie bien exposée, les rues sont résidentielles. Maisons paisibles, parfois prétentieuses, jardins dissimulés par des haies imperméables ou des murs opaques. Un consulat...
Nous évitons le parc de la Cure d'Air que nous connaissions déjà, ainsi que d'autres parcs dont on devine la présence : Buthégnemont est très boisé, surtout dans sa partie Nord. Mais il faut contourner ces espaces privés, à moins de faire un tour en poney, mais je n'ai, pas assez d'humour pour essayer, ou un séjour au carmel (aujourd'hui centre spirituel diocésain), mais je n'ai pas la vocation.
Nous plongeons vers Boudonville par la rue de la Chèvre. Enfin, c'est le nom raccourci, pour tenir sur les plans, de la rue "du Haut de Chèvre", ce qui n'est pas tout à fait la même chose ! Rue très pentue et glissante de feuilles mortes humides. L'endroit est mal exposé, les maisons plus modestes.
De l'autre côté de l'avenue de la libération, passé le restau U de Monbois que nous avons fréquenté autrefois, nous grimpons de l'autre côté du vallon, sur le flanc du Haut du Lièvre. Belle exposition plein sud... il a dû y avoir des vignes autrefois ou mon flair me trompe. Quartier modeste dans le bas, mais très chic dans sa partie haute occupée de belles grandes maisons d'architectes parmi lesquelles se trouve celle de Jean Prouvé ainsi que son atelier dont j'ignorais qu'ils fussent à cet endroit. La jolie Croix Gagnée devait être à l'origine en pleine nature, seul un édifice à fenêtre ronde et porte gothique témoigne d'une occupation ancienne de la rue.
Plus loin les maisons délabrées de Prouvé attendent une restauration annoncée par un panneau de chantier. J'ignorais qu'elles portaient le nom de Gamma. À Toul il y avait un ancien hôpital militaire Gama, aucun rapport ! Pas plus qu'avec la lessive... Mais je m'égare !
Pour rejoindre la rue de la Colline en contrebas, nous empruntons un dédale de passages étroits et d'escaliers raides et charmants qui desservent des jardins sauvages et abandonnés ou des petites maisons tranquilles. Le haut de la rue de la colline est beaucoup moins rutilant, surtout sur sa partie gauche.
Nous finissons la balade en rejoignant la Cure d'air pour une pause sur un banc au soleil, Vue de là, Nancy est surprenante. Certains sites apparaissent curieusement proches les uns des autres. Le Donon se profile en bleu dans le lointain derrière la Tour Thiers, juste en face de nous. A droite, on aperçoit les tours de Saint Nicolas de Port derrière les bassins de décantation des salines. Encore plus à droite, Vandoeuvre semble tout petit derrière Notre-Dame de Lourdes dont les clochers se dressent juste entre le château d'eau et les cheminées de la chaufferie.
Et partout, des bouquets d'arbres dorés ou rouges au soleil de l'automne.
Qui osera dire que la Lorraine est triste et grise et Nancy une ville minérale ?
Fin de la boucle. J'ai probablement raté plein de trucs. Il faudrait revenir ! Un joli carillon sonne à l'église Sainte Anne, hélas fermée ! J'avais de l'intérieur un bon souvenir pour l'avoir visitée dans les années 80 avec un groupe d'enfants de mon village que j'accompagnais. Visite guidée par son curé particulièrement dynamique et fort adapté à l'église et au quartier Beauregard... Il s'était présenté sous son prénom, j'ai oublié lequel.
Le coq en contrejour nous nargue perché sur un rudiment de clocher. Au-delà, les rues s'appellent Pierre Dac ou Francis Blanche : le quartier ne manque pas d'humour.
De ce qu'il y avait entre ces trois rues, j'ignorais presque tout. Comme quoi on peut côtoyer une ville pendant plus de quarante ans et ignorer tout de certains de ses quartiers.
Profitant du passage de la voiture au garage à Laxou, nous décidons de faire le tour du secteur.
Une chouette boucle !
Quelques rues ont des noms familiers aux Toulois tel Moselly, ou bien Guingot dans une rue très "camouflée", comme il se doit. Quant à Saint Mansuy, il y a son église que nous évitons. Sur la rive gauche de l'avenue de Boufflers, dans sa partie bien exposée, les rues sont résidentielles. Maisons paisibles, parfois prétentieuses, jardins dissimulés par des haies imperméables ou des murs opaques. Un consulat...
Nous évitons le parc de la Cure d'Air que nous connaissions déjà, ainsi que d'autres parcs dont on devine la présence : Buthégnemont est très boisé, surtout dans sa partie Nord. Mais il faut contourner ces espaces privés, à moins de faire un tour en poney, mais je n'ai, pas assez d'humour pour essayer, ou un séjour au carmel (aujourd'hui centre spirituel diocésain), mais je n'ai pas la vocation.
Nous plongeons vers Boudonville par la rue de la Chèvre. Enfin, c'est le nom raccourci, pour tenir sur les plans, de la rue "du Haut de Chèvre", ce qui n'est pas tout à fait la même chose ! Rue très pentue et glissante de feuilles mortes humides. L'endroit est mal exposé, les maisons plus modestes.
De l'autre côté de l'avenue de la libération, passé le restau U de Monbois que nous avons fréquenté autrefois, nous grimpons de l'autre côté du vallon, sur le flanc du Haut du Lièvre. Belle exposition plein sud... il a dû y avoir des vignes autrefois ou mon flair me trompe. Quartier modeste dans le bas, mais très chic dans sa partie haute occupée de belles grandes maisons d'architectes parmi lesquelles se trouve celle de Jean Prouvé ainsi que son atelier dont j'ignorais qu'ils fussent à cet endroit. La jolie Croix Gagnée devait être à l'origine en pleine nature, seul un édifice à fenêtre ronde et porte gothique témoigne d'une occupation ancienne de la rue.
Plus loin les maisons délabrées de Prouvé attendent une restauration annoncée par un panneau de chantier. J'ignorais qu'elles portaient le nom de Gamma. À Toul il y avait un ancien hôpital militaire Gama, aucun rapport ! Pas plus qu'avec la lessive... Mais je m'égare !
Pour rejoindre la rue de la Colline en contrebas, nous empruntons un dédale de passages étroits et d'escaliers raides et charmants qui desservent des jardins sauvages et abandonnés ou des petites maisons tranquilles. Le haut de la rue de la colline est beaucoup moins rutilant, surtout sur sa partie gauche.
Nous finissons la balade en rejoignant la Cure d'air pour une pause sur un banc au soleil, Vue de là, Nancy est surprenante. Certains sites apparaissent curieusement proches les uns des autres. Le Donon se profile en bleu dans le lointain derrière la Tour Thiers, juste en face de nous. A droite, on aperçoit les tours de Saint Nicolas de Port derrière les bassins de décantation des salines. Encore plus à droite, Vandoeuvre semble tout petit derrière Notre-Dame de Lourdes dont les clochers se dressent juste entre le château d'eau et les cheminées de la chaufferie.
Et partout, des bouquets d'arbres dorés ou rouges au soleil de l'automne.
Qui osera dire que la Lorraine est triste et grise et Nancy une ville minérale ?
Fin de la boucle. J'ai probablement raté plein de trucs. Il faudrait revenir ! Un joli carillon sonne à l'église Sainte Anne, hélas fermée ! J'avais de l'intérieur un bon souvenir pour l'avoir visitée dans les années 80 avec un groupe d'enfants de mon village que j'accompagnais. Visite guidée par son curé particulièrement dynamique et fort adapté à l'église et au quartier Beauregard... Il s'était présenté sous son prénom, j'ai oublié lequel.
Le coq en contrejour nous nargue perché sur un rudiment de clocher. Au-delà, les rues s'appellent Pierre Dac ou Francis Blanche : le quartier ne manque pas d'humour.
oOo
Louis Guingot, peintre Art Nouveau, inventa à Toul le motif "camouflage" pour les tenues militaires.
Rue de Boudonville : ancienne école Sainte Bernadette, aujourd'hui "centre multi-accueil" dit Nancy.fr.
Juste en face : le verso du restaurant universitaire de Monbois... on faisait le détour pour venir y manger certains vendredis quand il y avait de la truite au menu.
Les églises Saint Mansuy et Sainte-Anne, c'est par ici.
Qui s'y frotte s'y pique (116)
Pour voir le chardon, il eut fallu pousser la porte du 67 rue Saint Nicolas, en ville neuve. Pour cela, il eut fallu avoir une urgence. Ce qui fut le cas de POP9 qui a eu affaire à un méchant saucisson.
Il m'excusera d'avoir trahi l'original...