dimanche 31 janvier 2010
mercredi 27 janvier 2010
Clocher (10)
dimanche 24 janvier 2010
Toul dans la brume
La belle neige blanche a fondu sans même avoir eu beaucoup le temps de briller au soleil. Un temps de grisaille s'est abattu sur la Lorraine, triste à défaut d'être mélancolique. On a envie de s'écrier "vivement le printemps", n'est-ce pas, Fred, n'est-ce pas Gérard ? Et pourtant, cette ambiance "mer du Nord, plat pays, morne canal" chère à Jacques Brel ne manque pas de cachet.
Les promenades
Le canal de la Marne au Rhin
Le port de France...
... où un vieux rafiot n'a pas résisté à la pression de la glace !
Vidus, pousseur brise-glace aux couleurs de VNF.
(19 janvier 2010)
Le canal de la Marne au Rhin
Le port de France...
... où un vieux rafiot n'a pas résisté à la pression de la glace !
Vidus, pousseur brise-glace aux couleurs de VNF.
(19 janvier 2010)
samedi 23 janvier 2010
Gros !?
Nancy, 28 juin 2009
Place Stan', juin 2008
et septembre 2008
Les gros sont à la une de l'actualité à cause d'Air France ! En effet, mardi 19 janvier, "une porte-parole d'Air France-KLM avait déclaré que ces personnes devraient payer en plus du premier siège 75% du prix d'un second siège dans certains cas." La personne obèse sera assurée d'avoir deux sièges côte à côte !
A lire dans l'Express
Information démentie le lendemain mercredi, devant les remous suscités : "C'est une proposition, ce n'est pas une obligation, et ça restera une proposition. Il n'y a jamais eu d'obligation".
Christophe Barbier, directeur de l'Express en rajoute une couche et se met les enveloppés à dos !
Il oublie de préciser que c'est la faute à Mac Do ! Si tel est votre avis, rejoignez ce groupe sur facebook ! Ben oui, quoi !
Sachant que les lorrains sont tous "des gros", (n'est ce pas, Léonard & Léonart ), ils vont être les premiers à se plaindre !
A lire dans l'Express
Information démentie le lendemain mercredi, devant les remous suscités : "C'est une proposition, ce n'est pas une obligation, et ça restera une proposition. Il n'y a jamais eu d'obligation".
Christophe Barbier, directeur de l'Express en rajoute une couche et se met les enveloppés à dos !
Il oublie de préciser que c'est la faute à Mac Do ! Si tel est votre avis, rejoignez ce groupe sur facebook ! Ben oui, quoi !
Sachant que les lorrains sont tous "des gros", (n'est ce pas, Léonard & Léonart ), ils vont être les premiers à se plaindre !
mercredi 20 janvier 2010
Cimetière
Triste, moi ? Triste ce cimetière au dessus du village ? Mais alors pas du tout ! C'est vous qui ne savez pas regarder ! N'est-il pas paisible, sous sa couverture de neige ?
Ces tombes, tournées vers l'est dans l'attente du lever du jour, font face à l'autre moitié du cimetière qui a opté pour une vue sur le couchant :
Et puis, c'est notre père Lachaise à nous, Pierrats, avec nos célébrités :
L'ingénieux Joseph Poussot.
Le bienfaiteur et très moderne abbé Guyot.
N'est-ce pas aussi un vrai petit musée avec ses jolies sculptures, ses anges et ses angelots ?
Sauf que celui-ci n'a peut-être pas mérité ses chaines !
Photos du 9 janvier 2010
Ces tombes, tournées vers l'est dans l'attente du lever du jour, font face à l'autre moitié du cimetière qui a opté pour une vue sur le couchant :
Et puis, c'est notre père Lachaise à nous, Pierrats, avec nos célébrités :
Le bienfaiteur et très moderne abbé Guyot.
N'est-ce pas aussi un vrai petit musée avec ses jolies sculptures, ses anges et ses angelots ?
Photos du 9 janvier 2010
mardi 19 janvier 2010
lundi 18 janvier 2010
Bois sous Roche
Jolie promenade dans la neige samedi dernier en partant au-dessus des grottes puis en nous enfonçant dans la forêt en direction de Villey-le-sec. Dans le vallon, le chemin creux monte tout doucement, avant d'amorcer une courbe sur la droite après le carrefour avec le chemin qui relie Chaudeney à Villey.
On parvient assez vite à l'ancienne poudrière (*) construite ici après 1870 dans le cadre des fortifications Serré de Rivières. Le casernement est en grande partie ruiné mais des traces de feu attestent du passage assez récent et peu discret de quelques "bipèdes" négligents.
Des chauves-souris ont leur refuge bien protégé dans une galerie souterraine dont l'accès est fermé par une porte métallique, ajourée dans le haut. Elles ont remplacé les pioupious qui stationnèrent là entre deux guerres ! Lupa y a effrayé deux oiseaux de nuit (chouettes ou hiboux ?) qui, telles deux sentinelles paisibles, attendaient la tombée du jour pour chasser et que je n'ai même pas eu le temps de voir !
Intérieur de la poudrière : photo prise à l'aveugle et à bout de bras par Lupa ; c'est un long tunnel avec un mur au fond ! Il n'y a pas plus l'ombre d'un chiroptère que du volatile que nous avons dérangé. Je présume qu'il y a des couloirs latéraux ?
Plus loin, le puits au milieu de rien est encore plus étonnant en cette saison qu'en plein été. J'imagine un quelconque Mimile, Georges et Bébert puiser l'eau avec un seau de fer blanc par un froid glacial pour les quelques soldats cantonnés ici pour plusieurs jours ou peut-être plusieurs semaines. Ils ont la cigarette au bec et de la vapeur sort de leur nez rougis par le froid… et par la mirabelle. J'imagine le grincement de la poulie, le brouhaha sourd dans le baraquement, les pas de la garde dans les feuilles mortes gelées, une odeur de soupe au chou et de café bouilli.
Sur le sentier forestier, la neige qui est tombée toute la nuit est vierge de toute trace humaine et à peine troublée par le passage de quelques bestioles autochtones : celles de rongeurs qui disparaissent sous une racine de charme ou de chêne, celles de quelques chevreuils qui descendent vers la Moselle. Des pattes d'oiseaux ont laissé une empreinte plus fine. Plus loin, les roues d'un VTT ont tracé un unique sillon bien net que nous quittons sur le plateau lorsque nous bifurquons sur la droite. Nous contournons le fort de Villey tout en longeant d'autres petits ouvrages abandonnés, en belle pierre de taille. Nous redescendons dans la vallée par un chemin où les traces d'un homme (vu la taille des empreintes et la longueur des pas) accompagné de son chien font travailler mon imagination : ici, le type et l'animal marchaient côte à côte, puis l'animal frétillant de la queue s'est enfoncé dans une parcelle, attiré probablement par quelque piste odorante. Là, l'homme s'est arrêté pour siffler le chien. Non loin de là, il a satisfait un besoins naturel. Puis, il a hésité sur le chemin à prendre avant de continuer finalement tout droit en compagnie de son animal qui l'a enfin rejoint…
Alors que nous fermons la boucle, nous retrouvons nos propres traces brouillées par celle de quelques villageois, JM au début de sa balade, B qui nous dépasse, de retour de Villey où il est allé couper du bois…
En bas, la Moselle est à demi cachée derrière aulnes et saules et les cheminées du village fument allègrement dans une ambiance silencieuse et froide.
(*) La poudrière de Bois sous Roche, bien qu'étant sur le territoire de Chaudeney, est située en forêt communale de Pierre-la-Treiche. Tout comme les grottes, elle est classée en ZNIEFF (= Zone naturelle d'intérêt faunistique et floristique) gérée par l'ONF incluse dans un site Natura 2000. Quatre espèces de chauves-souris y ont été observées : Myotis myotis (Grand murin), Plecotus auritus (Oreillard roux), Myotis mystacinus (Vespertilion à moustaches) et Rhinolophus ferrumequinum (Grand Rhinolophe). Elle n'est signalée par aucune pancarte et j'espère bien y attirer quelques bipèdes curieux et non malveillants !
On parvient assez vite à l'ancienne poudrière (*) construite ici après 1870 dans le cadre des fortifications Serré de Rivières. Le casernement est en grande partie ruiné mais des traces de feu attestent du passage assez récent et peu discret de quelques "bipèdes" négligents.
Des chauves-souris ont leur refuge bien protégé dans une galerie souterraine dont l'accès est fermé par une porte métallique, ajourée dans le haut. Elles ont remplacé les pioupious qui stationnèrent là entre deux guerres ! Lupa y a effrayé deux oiseaux de nuit (chouettes ou hiboux ?) qui, telles deux sentinelles paisibles, attendaient la tombée du jour pour chasser et que je n'ai même pas eu le temps de voir !
Intérieur de la poudrière : photo prise à l'aveugle et à bout de bras par Lupa ; c'est un long tunnel avec un mur au fond ! Il n'y a pas plus l'ombre d'un chiroptère que du volatile que nous avons dérangé. Je présume qu'il y a des couloirs latéraux ?
Plus loin, le puits au milieu de rien est encore plus étonnant en cette saison qu'en plein été. J'imagine un quelconque Mimile, Georges et Bébert puiser l'eau avec un seau de fer blanc par un froid glacial pour les quelques soldats cantonnés ici pour plusieurs jours ou peut-être plusieurs semaines. Ils ont la cigarette au bec et de la vapeur sort de leur nez rougis par le froid… et par la mirabelle. J'imagine le grincement de la poulie, le brouhaha sourd dans le baraquement, les pas de la garde dans les feuilles mortes gelées, une odeur de soupe au chou et de café bouilli.
Sur le sentier forestier, la neige qui est tombée toute la nuit est vierge de toute trace humaine et à peine troublée par le passage de quelques bestioles autochtones : celles de rongeurs qui disparaissent sous une racine de charme ou de chêne, celles de quelques chevreuils qui descendent vers la Moselle. Des pattes d'oiseaux ont laissé une empreinte plus fine. Plus loin, les roues d'un VTT ont tracé un unique sillon bien net que nous quittons sur le plateau lorsque nous bifurquons sur la droite. Nous contournons le fort de Villey tout en longeant d'autres petits ouvrages abandonnés, en belle pierre de taille. Nous redescendons dans la vallée par un chemin où les traces d'un homme (vu la taille des empreintes et la longueur des pas) accompagné de son chien font travailler mon imagination : ici, le type et l'animal marchaient côte à côte, puis l'animal frétillant de la queue s'est enfoncé dans une parcelle, attiré probablement par quelque piste odorante. Là, l'homme s'est arrêté pour siffler le chien. Non loin de là, il a satisfait un besoins naturel. Puis, il a hésité sur le chemin à prendre avant de continuer finalement tout droit en compagnie de son animal qui l'a enfin rejoint…
Alors que nous fermons la boucle, nous retrouvons nos propres traces brouillées par celle de quelques villageois, JM au début de sa balade, B qui nous dépasse, de retour de Villey où il est allé couper du bois…
En bas, la Moselle est à demi cachée derrière aulnes et saules et les cheminées du village fument allègrement dans une ambiance silencieuse et froide.
(*) La poudrière de Bois sous Roche, bien qu'étant sur le territoire de Chaudeney, est située en forêt communale de Pierre-la-Treiche. Tout comme les grottes, elle est classée en ZNIEFF (= Zone naturelle d'intérêt faunistique et floristique) gérée par l'ONF incluse dans un site Natura 2000. Quatre espèces de chauves-souris y ont été observées : Myotis myotis (Grand murin), Plecotus auritus (Oreillard roux), Myotis mystacinus (Vespertilion à moustaches) et Rhinolophus ferrumequinum (Grand Rhinolophe). Elle n'est signalée par aucune pancarte et j'espère bien y attirer quelques bipèdes curieux et non malveillants !
lundi 11 janvier 2010
Nancy sous la neige
La neige en ville, c'est vite crasseux et, à moins d'être sur place au petit matin ou juste après la tourmente, il est difficile de trouver de belles étendues vierges de toute trace.
Pourtant elle donne une ambiance assez particulière en raison des contrastes qu'elle crée, de la façon maladroite dont certains piétons se déplacent comme des pingouins sur les frottoirs mal nettoyés, des lumières qui à la nuit tombée donnent au sol et au ciel de jolies couleurs improbables, de la pellicule blanche plus ou moins épaisse qui subsiste sur les voitures stationnées, comme une couverture protectrice…
Je n'ai pas croisé la moindre luge, le moindre bonhomme de neige, la moindre bataille de boules ! La neige en ville est une intruse dont les citadins ne s'accommodent que difficilement, ou alors peut-être en cachette, dans des recoins connus d'eux seuls ?
Place de la Gare
Place Maginot
Gare Saint Léon
(Anthony appréciera !)
Cours Léopold
(10 janvier 2010)
Pourtant elle donne une ambiance assez particulière en raison des contrastes qu'elle crée, de la façon maladroite dont certains piétons se déplacent comme des pingouins sur les frottoirs mal nettoyés, des lumières qui à la nuit tombée donnent au sol et au ciel de jolies couleurs improbables, de la pellicule blanche plus ou moins épaisse qui subsiste sur les voitures stationnées, comme une couverture protectrice…
Je n'ai pas croisé la moindre luge, le moindre bonhomme de neige, la moindre bataille de boules ! La neige en ville est une intruse dont les citadins ne s'accommodent que difficilement, ou alors peut-être en cachette, dans des recoins connus d'eux seuls ?
Place de la Gare
Place Maginot
Gare Saint Léon
(Anthony appréciera !)
Cours Léopold
(10 janvier 2010)
vendredi 8 janvier 2010
Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!
J'enrage !
En prenant des photos de la Grande–rue sous la neige dans une partie que j'avais négligée depuis quelques temps, qu'elle n'est pas ma stupéfaction de constater que le Conseil Général y a planté 2 magnifiques panneaux pour signaler l'arrêt de ses bus ! D'une part, ils signalent cet arrêt "place Guyot" de façon erronée et d'autre part, personne au village n'ignore où s'arrêtent les bus TED (Transport en Département) ! Je présume que leurs frères ont poussé devant la salle Poussot, ainsi qu'en bas et en haut du site de Vaux !… Quant à ceux de la Rochotte, je les ai vus pousser malgré le froid.
Admettant l'utilité très relative d'afficher des horaires que tout le monde connait ou peut se procurer en mairie, n'était-il pas possible de faire plus discret ?
Dans le même ordre d'idées, n'aurait-il pas été plus discret de la part du Conseil Régional de planter devant tous les lycées de Toul des panneaux moins surdimensionnés, pour faire de la promotion de ses compétences ?
Je me suis déjà exprimée chez Anthony KOENIG au sujet des 4X3 commerciaux en disant mon espoir que la raison les fasse un jour disparaitre à coup de disqueuse, mais c'est à désespérer si les institutions publiques rentrent dans ce jeu de surenchère et de concurrence inesthétique !
Chemin faisant, j'ai pris cette vieille pub délavée qui ne gâche que peu le paysage puisque je n'y avais jusqu'alors pas vraiment prêté attention ! Ce qui tendrait à prouver qu'on s'habitue aux horreurs qu'on nous impose, au point qu'on finisse par ne plus s'en indigner ?
En prenant des photos de la Grande–rue sous la neige dans une partie que j'avais négligée depuis quelques temps, qu'elle n'est pas ma stupéfaction de constater que le Conseil Général y a planté 2 magnifiques panneaux pour signaler l'arrêt de ses bus ! D'une part, ils signalent cet arrêt "place Guyot" de façon erronée et d'autre part, personne au village n'ignore où s'arrêtent les bus TED (Transport en Département) ! Je présume que leurs frères ont poussé devant la salle Poussot, ainsi qu'en bas et en haut du site de Vaux !… Quant à ceux de la Rochotte, je les ai vus pousser malgré le froid.
Admettant l'utilité très relative d'afficher des horaires que tout le monde connait ou peut se procurer en mairie, n'était-il pas possible de faire plus discret ?
Dans le même ordre d'idées, n'aurait-il pas été plus discret de la part du Conseil Régional de planter devant tous les lycées de Toul des panneaux moins surdimensionnés, pour faire de la promotion de ses compétences ?
Je me suis déjà exprimée chez Anthony KOENIG au sujet des 4X3 commerciaux en disant mon espoir que la raison les fasse un jour disparaitre à coup de disqueuse, mais c'est à désespérer si les institutions publiques rentrent dans ce jeu de surenchère et de concurrence inesthétique !
Chemin faisant, j'ai pris cette vieille pub délavée qui ne gâche que peu le paysage puisque je n'y avais jusqu'alors pas vraiment prêté attention ! Ce qui tendrait à prouver qu'on s'habitue aux horreurs qu'on nous impose, au point qu'on finisse par ne plus s'en indigner ?