vendredi 30 juillet 2010

Qui s'y frotte s'y pique (11)

Enchainement logique avec les gargouilles du palais ducal :


Les ducs n'ont pas manqué de mettre également la croix de Lorraine sur la façade de leur noble demeure.


(Merci à Dadu d'avoir attiré mon attention sur ces "détails" !)

(Photos du 20 juillet 2010)

Gargouilles du palais ducal

Qui connait mon amour pour les gargouilles ne s'étonnera pas que j'aie volé ces images au musée Lorrain !
Datant du début du 16ème siècle, elles sont nettement plus tardives que celles du cloitre de la cathédrale de Toul, mais les sujets d'inspiration restent les mêmes. Pourtant, a priori, aucune leçon de catéchisme à donner sur cet édifice civil destiné à être la résidence des ducs de Lorraine… à commencer par René II, puis par Antoine et par Charles III.
En les regardant bien, vu leur attitude, je me demande si elles ont jamais même craché la moindre goutte d'eau par leur gueule et on a l'impression que leur forme est bien adaptée à la présence du tuyau d'évacuation ?

Cette série présente les premières gargouilles situées dans l'ordre, en venant de la porte de la Craffe !





















En voyant la toiture fraîchement rénovée derrière ces 2 gargouilles jumelées, je m'étonne de la différence des ardoises, tant par la forme que par la couleur !

(Photos du 20 juillet 2010)

mardi 27 juillet 2010

Puces en vieille ville (ou vice-versa ?)

Parmi un bric-à-brac agréable à regarder, j'ai repéré :

Le frère jumeau de Georges Petitcollin d'Étain, qui cherche encore comme celui-ci des vêtements rétros à sa taille et à la taille de ma bourse :


Deux oursons bien léchés :


De l'art Toulois :


Et de l'art estival :


(Photos du 25 juillet 2010)

Les visiteurs du soir

Il y a de la poussière... sur mon bureau ? Oh, my God ! Il y a des taches, sur mon bras ? Oh, my God ! 

(Photos des 28 et 30 juin 2010)

Qui s'y frotte s'y pique (10)

Toul - À bord du Majesty of the Seas


(Photo du 27 juillet 2010)

lundi 26 juillet 2010

Au cloître de Toul

Encore une bonne raison pour visiter le cloître de la cathédrale de Toul ! Au milieu des dahlias qui commencent paresseusement leur floraison, 4 œuvres de Milutin Mratinkovic hantent les lieux. Leur air distant est trompeur, car je suis certaine que la nuit, elles font la causette avec les gargouilles !


3 voyageurs :


Gardiens de la conscience :


Kronos aspirant le temps :


Kronos visage transparent :


Une impression de déjà vu ? Voici "Gardien de la conscience", depuis 2001 à Liverdun, en haut de l'escalier de "la côte au lait" :



(Photos du 16 mai et 21 juillet 2010)

dimanche 25 juillet 2010

Vic-sur-Seille

La cité cache mes lointaines racines du nom de Penin qui fleurissent davantage dans le cimetière que dans mon cercle familial actuel.
C'est aussi le souvenir d'un petit vin qui égaya et égara mon papa en 1936 alors que trouffion à Morhange, il avait rendu visite à une de ses cousines. Le petit vin de Vic existe toujours, en attente du label AOC vin de Moselle.
Située à plus d'une heure de chez moi (c'est qu'il faut traverser tout Nancy !), Vic ne m'a guère vue dans ses rues, sinon pour quelque exposition au musée, à l'abbaye ou dans la si jolie maison de la monnaie. J'ai aussi visité son cimetière pour de vaines recherches généalogiques qui avaient en fait leurs racines à plusieurs centaines de kilomètres de la Lorraine : la guerre de 1870 ayant germanisé la bourgade désormais mosellane, mon ancêtre direct quitta définitivement la région où j'ai très probablement encore de lointains et ignorés cousins.
La cité, aujourd'hui délaissée, a perdu ses richesses salines et religieuses.
Redevenue très rurale.
Ses beautés architecturales auraient besoin d'un sérieux coup de chiffon pour retrouver quelque lustre et un attrait mérité.

Vic-sur-Seille était ce samedi l'objet de la "randonnée urbaine" guidée par Anthony Koenig… merci à lui pour cette journée captivante et son enthousiasme communicatif !

J'ai pris quelques photos plus représentatives de l'ambiance locale que de la richesse patrimoniale.

Le meilleur : l'Hôtel de la Monnaie, abrite l'office du tourisme. Minou-blanc pas sauvage est chargé de l'accueil du public.




Et le pire : cette magnifique bâtisse héberge la poste dans son aile gauche et un médecin dans son aile droite.

Papa pour qui la poste dans tous ses états et toutes ses dénominations a été toute la vie aurait apprécié la conservation de l'enseigne et son invasion par un pied de vigne très volubile.

Encore une belle bâtisse qui accueille un médecin. Ou les 1500 Vicois ne sont jamais malades, ou les médecins sont altruistes et ne se font pas payer !

Belle maison… pour qui dispose de trois sous à investir. Mais il y a du boulot ! Sinon, il y en a beaucoup d'autres à vendre, peut-être un peu moins décaties.

Il y a un peu partout des "chasse-roues" plus ou moins décorés qui témoignent de la fréquentation de la ville avant l'ère de l'automobile.



Qui était la famille Mesny qui a une place dans la localité et dont une femme pieuse a fait acte de générosité pour l'amélioration de l'église… sans modestie, son nom ostensiblement placé devant l'autel ?

Sans rancune aucune ?!

Quelques autochtones.

Anthony et ses "pompes" !

Fin de journée autour d'un pot "festif" dans un endroit incontournable puisqu'il faut qu'à Vic tu ailles !




(Photos du 24 juillet 2010)

vendredi 23 juillet 2010

"La France"

1870 – Après 42 jours d'un rude siège pendant lequel la ville résista avec héroïsme, le drapeau blanc est hissé sur la cathédrale. La ville subira une occupation prussienne qui cessera le 31 juillet 1873. Les cloches de Saint Gengoult fêteront le départ des occupants par 4 heures de carillon ininterrompu !
Né dans la ville en 1814 lors de la précédente occupation, le commandant prussien se sera montré bienveillant avec la population.

Quelques mois plus tard, "La France" fait son apparition dans les jardins de l'hôtel de ville. La statue de marbre blanc que l'on doit au sculpteur Hippolyte Maindron a un regard qui en dit long sur les sentiments qu'on éprouvait alors !

Aujourd'hui, "La France" prend le frais dans l'herbe verte à l'ombre de la cathédrale, devant le bassin fleuri au jet d'eau prisé par ces temps de canicule estivale. Scène pacifiste que l'on espère définitive !














(Photos des 29/06 et 21/07/2010)

Touriste dans ma ville : alors que je prenais ces photos, une passante me fit de grands signes par gestes (dès fois que je ne comprenne pas le Français !) pour me proposer de me prendre en photo avec mon appareil !... je n'ai pourtant pas les yeux bridés et je déteste être prise devant mon sujet ! Attention néanmoins sympathique !